« Nous appuyons également les revendications de l’Union des comités des parents dans les écoles privées », a encore affirmé le patriarche au cours de ce congrès qui se tient au Collège des sœurs antonines à Ghazir sous le thème « L’élève, garant des valeurs ».
« Nous appelons les comités des directrices et directeurs généraux des ordres religieux à renoncer aux effets rétroactifs décidés et au principe même de la rétroactivité, comme de renoncer aux charges imposées aux écoles privées », a poursuivi le patriarche dans son allocution. Il a appelé à faire participer les responsables des institutions pédagogiques privées, des comités des parents, du syndicat des enseignants et des experts en droit et en économie dans la promulgation de « toute loi concernant l’enseignement privé, afin d’aboutir à des solutions susceptibles de satisfaire les différentes parties et d’accorder à chaque partie ses droits sans qu’il n’y ait recours à des grèves ».
Mgr Raï a en outre appelé les écoles catholiques à « augmenter le nombre des heures d’enseignement religieux et assurer une messe et des confessions hebdomadaires ». Il a de même exprimé le souhait de voir le congrès aboutir à la publication d’une « charte pour l’éducation aux valeurs » qui sera appliquée non seulement dans les écoles catholiques, « mais également dans les écoles publiques ».
Le patriarche a enfin souhaité que les décisions et lois relatives à la carte éducative et l’enseignement gratuit et obligatoire soient appliquées, « au moins pour le cycle primaire ».
Les comités des parents du Kesrouan
Par ailleurs, l’Union des comités des parents des écoles catholiques au Kesrouan-Ftouh a réitéré, dans un communiqué, son refus de « l’échelle des salaires parce qu’elle serait appliquée au détriment des parents » et aura pour conséquence « de priver des milliers d’élèves de l’enseignement dans les écoles privées ». L’Union des comités des parents a de même stigmatisé « la soumission du gouvernement aux pressions du comité de coordination syndical et au syndicat des enseignants qui appellent à la grève et la fermeture des institutions et administrations publiques, et des écoles publiques et privées ».
Et d’appeler enfin le gouvernement à « séparer le secteur pédagogique privé de celui public avant l’approbation de l’échelle des salaires ».
Si sa Béatitude proclamait son soutien pour les VRAIS...mais VRAIS... problèmes... surtout sécuritaires, avec courage et sans tergiversations !
05 h 40, le 05 septembre 2012