Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

À quoi sert le ministère de l’Environnement ?

Par Claude ASFAR
Avant de se jeter dans la mer, le fleuve de Beyrouth est transformé en dépotoir qui, à la première pluie, se déverse lui-même dans la mer ; plages polluées, bas-côtés des routes et autoroutes transformés en décharges publiques et dépotoirs de chantiers; destruction du patrimoine national que ce soit au niveau de l’immobilier, des espaces verts, pour construire des espaces pour vente de voitures d’occasion, des immeubles (voire des tours) modernes ou «planter» des panneaux publicitaires de charcuterie ou de lingerie ; trottoirs affaissés, ou utilisés en parking ; routes cabossées; camions, bus, minibus qui dégagent une fumée noire et asphyxiante; prolifération de panneaux publicitaires – pas un pan d’immeuble, pas un poteau électrique, pas un pont qui ne soit investi par des placards ou des banderoles publicitaires, sans parler des portraits de nos chers politiciens; et enfin le bruit occasionné par les klaxons et les feux d’artifice.
Aucune politique de reboisement, d’interdiction d’abattement des arbres, de prévision d’espaces de stationnement, d’organisation de transports en commun confortables, de régulation (je dirais même d’arrêt définitif) de carrières qui défigurent nos montagnes (du moins celles qui ne sont pas complètement rayées du relief), etc.
Pollution sonore, pollution visuelle, pollution, pollution, pollution; tous nos sens sont agressés!
À ma connaissance, le ministère de l’Environnement, seul ou en coordination avec d’autres ministères, est chargé de préserver, voire d’améliorer la qualité de vie du citoyen dans le sens le plus large du terme. Or cette qualité se détériore de jour en jour.
Je répète donc ma question: à quoi sert le ministère de l’Environnement ?
Avant de se jeter dans la mer, le fleuve de Beyrouth est transformé en dépotoir qui, à la première pluie, se déverse lui-même dans la mer ; plages polluées, bas-côtés des routes et autoroutes transformés en décharges publiques et dépotoirs de chantiers; destruction du patrimoine national que ce soit au niveau de l’immobilier, des espaces verts, pour construire des espaces pour vente de voitures d’occasion, des immeubles (voire des tours) modernes ou «planter» des panneaux publicitaires de charcuterie ou de lingerie ; trottoirs affaissés, ou utilisés en parking ; routes cabossées; camions, bus, minibus qui dégagent une fumée noire et asphyxiante; prolifération de panneaux publicitaires – pas un pan d’immeuble, pas un poteau électrique, pas un pont qui ne soit investi par des placards ou des banderoles...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut