"Le régime empêche les produits alimentaires de parvenir aux quartiers libérés (sous contrôle rebelle, ndlr). Les habitants sont obligés de passer les produits en contrebande, de quartier en quartier", affirme ce militant du quartier rebelle de Sakhour (est), se faisant appeler Barra.
"Quand je vais acheter quelque chose, je dois aller chez plusieurs épiciers ou supermarchés avant de trouver ce que je veux: oeufs, yaourt, riz, et même du lait d'enfant. Ces produits sont quasi inexistants, les marchés sont presque vides", ajoute-t-il, joint par l'AFP via Skype.
"C'est difficile de trouver des bonbonnes de gaz aussi. C'est un vrai siège, une punition collective", assure le militant. "Si le régime pouvait nous priver d'air, il le ferait".
Selon lui, "les ordures sont partout et les habitants essaient de nettoyer autant qu'ils peuvent, mais les bombardements sont tellement intenses" qu'ils les empêchent de se sortir de chez eux.
Il a indiqué que plusieurs quartiers étaient encore bombardés mardi à l'artillerie et au mortier ainsi qu'une zone proche de l'aéroport d'Alep.
Lundi, le général en charge des opérations de l'armée syrienne dans l'ouest d'Alep a affirmé à l'AFP que les troupes régulières reprendraient "d'ici 10 jours" la métropole du Nord, théâtre depuis un mois et demi de combats entre soldats et rebelles.
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