En effet, cheikh Salem Rafei, l’un des membres du Conseil des ulémas musulmans (Liban-Nord), qui se trouve en ce moment en Turquie, pour le compte des autorités libanaises, a informé hier le Premier ministre, Nagib Mikati, que ses contacts ont presque porté leurs fruits.
Une réunion était prévue hier soir, à Istanbul, entre cheikh Rafei et des ulémas syriens, qui pourrait déboucher sur la libération de quelques-uns des pèlerins pris en otages, croit savoir l’agence précitée.
À défaut, la partie libanaise s’efforcera d’obtenir le retour au foyer d’au moins un otage. On sait en effet que les ravisseurs ont déjà fait grâce, il y a une semaine, à l’un de leurs otages, qui est rentré au Liban.
Sur les ondes de la télévision al-Jazira, hier, un homme se présentant comme le porte-parole des « révolutionnaire d’Azzaz », du nom de la région syrienne où sont détenus les otages, a affirmé que les ravisseurs insistent toujours pour obtenir, en échange de la libération de leurs otages, des « excuses » du secrétaire général du Hezbollah.
Au lendemain de la prise d’otages, ce dernier avait exprimé son soutien au régime syrien en place et avait ainsi « offensé » les révolutionnaires syriens, qui exigent réparation.
Toutefois, le principal responsable de la prise d’otages, Abbas Ibrahim, leur véritable geôlier, et dont certaines télévisions libanaises en ont presque fait un mécène, a assuré que ce groupe n’a plus son mot à dire dans l’affaire.