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Culture

Lou Doillon se lance dans la musique, dans une veine folk élégante

Fille de mode et de cinéma ayant grandi dans l’ombre d’un empire de la chanson française, Lou Doillon se lance dans la musique sous la houlette d’Étienne Daho, avec Places, un premier album folk élégant publié lundi à la veille de ses 30 ans.
«J’avais les meilleures raisons du monde de ne pas me lancer dans la musique», estime la jeune femme.
Dans l’ombre de Gainsbourg, l’héritage familial est écrasant. La fille de Jacques Doillon sait qu’elle n’évitera pas les comparaisons avec sa mère Jane Birkin et sa demi-sœur Charlotte Gainsbourg.
Elle a d’ailleurs longtemps retardé son entrée sur la scène musicale. Plongée dès sa plus tendre enfance dans le septième art, elle s’est d’abord tournée vers le cinéma où elle a fait des apparitions discrètes (Mauvaises Fréquentations, Blanche, Polisse...).
Parallèlement, elle a entamé une carrière de mannequin, s’est essayée au rôle de créatrice de mode.
C’est Étienne Daho, qui avait déjà fait chanter sa sœur sur le duo If, qui l’a convaincue de sauter le pas.
Le musicien a réalisé et arrangé Places, dont elle a écrit paroles et musique.
L’univers de Lou Doillon est fort éloigné de celui du reste de sa famille.
S’il n’est pas une révélation et tombe parfois dans le pompeux (la chanson titre), Places est un disque cohérent et élégant qui navigue entre pop, folk et soul.
Au fil des onze titres, on croise l’ombre parfois pesante de Patti Smith, du Velvet Underground ou de Leonard Cohen, des pianos et des cuivres sortis de chez Stax, célèbre firme soul de Memphis.
La jeune chanteuse possède une voix grave, légèrement voilée, qu’elle sait moduler pour servir l’interprétation.
Places est surtout un album marqué par la dépression, un thème très personnel qui traverse des textes écrits en anglais, dans un style simple et direct.
De chanson en chanson, Lou Doillon évoque ses tourments amoureux, sa jalousie, son sentiment d’être enfermée dans une relation à sens unique ou une vie étriquée, son impression d’avoir perdu l’insouciance de ses 20 ans, ses doutes et ses regrets.
«Quand j’ai connu Étienne Daho, j’avais des problèmes d’argent, j’étais triste, je sortais de moins en moins. Je me réfugiais dans la musique. Tout est arrivé au moment où je ne m’attendais plus à rien», a-t-elle confié au Nouvel
Observateur.
Fille de mode et de cinéma ayant grandi dans l’ombre d’un empire de la chanson française, Lou Doillon se lance dans la musique sous la houlette d’Étienne Daho, avec Places, un premier album folk élégant publié lundi à la veille de ses 30 ans.«J’avais les meilleures raisons du monde de ne pas me lancer dans la musique», estime la jeune femme.Dans l’ombre de Gainsbourg, l’héritage familial est écrasant. La fille de Jacques Doillon sait qu’elle n’évitera pas les comparaisons avec sa mère Jane Birkin et sa demi-sœur Charlotte Gainsbourg.Elle a d’ailleurs longtemps retardé son entrée sur la scène musicale. Plongée dès sa plus tendre enfance dans le septième art, elle s’est d’abord tournée vers le cinéma où elle a fait des apparitions discrètes (Mauvaises Fréquentations, Blanche,...
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