Ce qui nous autorise à qualifier Bachir Gemayel de leader, c’est en premier lieu sa simplicité, qui mettait à l’aise l’interlocuteur. Son franc-parler aussi, qui lui a permis d’être accepté et tout de suite compris sans effort ni recherches approfondies. Il était naturel, doté d’un physique normal, il avait l’allure simple et réagissait rapidement dans le bon sens, sans jouer la comédie ; il cultivait la discrétion et par là même répugnait au spectacle. Son discours, simple et facile à comprendre, s’adressait à tout le monde, du fait qu’il optait pour le langage parlé et non littéraire. Il insistait à dire la vérité, quel que puisse être le prix, et incitait ses proches collaborateurs à faire de même. Il était clair, sans ambiguïté, et avait recours aux phrases courtes et expressives sans détour ni circonlocutions diplomatiques. Ce qui l’aidait à faire passer ses messages, c’est surtout son éducation, son instruction et surtout sa courtoisie. Ce qu’il disait nous parvenait ; empreint du respect de lui-même et surtout des autres, même s’ils étaient d’un avis différent, des adversaires peut-être, voire même des ennemis.
Ce qui rassurait chez lui, c’est le ton ferme, l’absence de mots recherchés, comme pour épater ou impressionner. En plus d’une mémoire des événements jamais en défaut, il avait une mémoire visuelle, se souvenait rapidement des visages familiers et savait arborer un sourire sincère, qui allait droit au cœur. Il savait écouter, essayait d’être présent au bon moment, au bon endroit, et sa polyvalence alliée à son courage lui permettait de franchir avec succès les épreuves délicates.
Capable d’exceller dans des épreuves militaires, il était source de moral et de courage pour tous ses camarades. Profondément croyant en Dieu et en sa cause, il se recueillait souvent dans des monastères pour se rapprocher de son Créateur, choisissant de le faire discrètement et sans tapage. Il rendait toujours hommage à ceux qui sacrifiaient de leur temps, de leurs moyens, de leur savoir, et surtout il savait s’incliner devant la tombe des martyrs de sa cause.
Bachir Gemayel était capable de convaincre ses interlocuteurs sans hausser le ton et sans proférer des menaces. Ce qui lui donnait confiance en lui-même, c’est surtout sa foi et sa franchise. Son discours, agréable et plaisant, était facile à suivre ; il ne se répétait jamais et ne se troublait pas. Il respectait les religions différentes de la sienne, comme il reconnaissait aux autres leurs droits. Mais il était intraitable quand il s’agissait de la cause juste et sacrée qu’il défendait. Une idole pour des générations entières, il a marqué son temps et même l’histoire de son pays. Il demeure un exemple de patriotisme, de conviction. Plus qu’un chef, il fut et reste un leader.
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Ce qui nous autorise à qualifier Bachir Gemayel de leader, c’est en premier lieu sa simplicité, qui mettait à l’aise l’interlocuteur. Son franc-parler aussi, qui lui a permis d’être accepté et tout de suite compris sans effort ni recherches approfondies. Il était naturel, doté d’un physique normal, il avait l’allure simple et réagissait rapidement dans le bon sens, sans jouer la comédie ; il cultivait la discrétion et par là même répugnait au spectacle. Son discours, simple et facile à comprendre, s’adressait à tout le monde, du fait qu’il optait pour le langage parlé et non littéraire. Il insistait à dire la vérité, quel que puisse être le prix, et incitait ses proches collaborateurs à faire de même. Il était clair, sans ambiguïté, et avait recours aux phrases courtes et expressives sans détour...
Il a été éliminé parce qu' "ils" savaient qu'il ferait tout pour que vive le Liban. La suite des événements l'a prouvé puisque le Liban est mort avec lui.
09 h 40, le 04 septembre 2012