Le roi Abdallah de Jordanie a annulé la hausse du prix de l'essence ordinaire, une mesure entrée en vigueur samedi et qui avait provoqué des manifestations à travers le royaume, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.
Le souverain hachémite a demandé au gouvernement du Premier ministre Fayez al-Tarawneh de suspendre la décision d'augmenter de 10% le prix du carburant de base utilisé par les Jordaniens à faibles revenus.
Dimanche, 89 des 120 députés jordaniens, hostiles à la hausse, ont diffusé une pétition demandant au roi de se séparer de Tarawneh. Fin mai, le gouvernement a imposé une hausse du prix de l'électricité et des carburants de qualité supérieure pour les entreprises minières, les hôtels et les banques du pays afin de réduire un déficit budgétaire qui pourrait atteindre 4 milliards de dollars cette année.
Il s'agissait de la première augmentation d'ampleur du prix des carburants depuis les manifestations de l'an dernier qui avaient incité le gouvernement à geler les hausses du prix de l'essence et des denrées de base pour tenter d'apaiser la colère de la population.
Le gouvernement jordanien s'est engagé à réduire le déficit public pour pouvoir continuer de bénéficier du soutien du Fonds monétaire international (FMI).
Le souverain hachémite a demandé au gouvernement du Premier ministre Fayez al-Tarawneh de suspendre la décision d'augmenter de 10% le prix du carburant de base utilisé par les Jordaniens à faibles revenus.
Dimanche, 89 des 120 députés jordaniens, hostiles à la hausse, ont diffusé une pétition demandant au roi de se séparer de Tarawneh. Fin mai, le gouvernement a imposé une hausse du prix de l'électricité et des carburants de qualité supérieure pour les entreprises minières, les hôtels et les banques du pays afin de réduire un déficit budgétaire qui pourrait atteindre 4 milliards de...
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