Raï : Les Libanais refusent que leur pays devienne une scène régionale de combat
OLJ /
le 03 septembre 2012 à 01h23
Le patriarche maronite en conversation, samedi, avec le PM Mikati sur la terrasse à Dimane dans une réunion à huis clos. Photo Dalati et Nohra
Le patriarche maronite Bécharra Raï a déclaré hier, lors de l’homélie qu’il a prononcée au cours de la messe dominicale qu’il célébrait à Dimane (siège d’été du patriarcat), que « le peuple libanais rejette le nouvau phénomène de violence, d’agressions, de meurtres, d’enlèvements, de vols, et de fermeture de routes, que relaient les médias tous les jours ». « Le peuple libanais refuse également de faire de son pays une scène de règlements de comptes régionaux et internationaux, a-t-il poursuivi. Il n’accepte pas que telle ou telle partie le manipule en lui fournissant des armes, de l’argent ou une couverture politique, afin d’exporter dans le pays le chaos et la discorde qui règnent dans plusieurs pays arabes, notamment en Syrie, pour des intérêts personnels étroits qui vont à l’encontre de l’intérêt général du Liban. » Et d’ajouter : « Le peuple libanais veut une réconciliation entre les différentes parties politiques, afin de consolider l’État de droit et assurer les droits des citoyens. Ce peuple revendique à qui veut l’entendre que l’armée et les autres forces de sécurité peuvent à elles seules garantir la protection des citoyens, et mettre un terme à l’insécurité, au chaos des armes et aux îlots sécuritaires. Ce peuple demande aux politiques de ne plus accorder de protection à ceux qui commettent des abus pour satisfaire leurs propres intérêts. » Samedi, le patriarche Raï avait reçu à Dimane le Premier ministre Nagib Mikati, tenant avec lui une réunion à huis clos sur la terrasse du siège patriarcal. M. Mikati était arrivé en compagnie du ministre Ahmad Karamé, et avait été précédé par les ministres Gaby Layoun, Vrej Sabounjian, Gebran Bassil, Walid Daouk, Chakib Cortbaoui et Fayez Ghosn.
Le patriarche maronite Bécharra Raï a déclaré hier, lors de l’homélie qu’il a prononcée au cours de la messe dominicale qu’il célébrait à Dimane (siège d’été du patriarcat), que « le peuple libanais rejette le nouvau phénomène de violence, d’agressions, de meurtres, d’enlèvements, de vols, et de fermeture de routes, que relaient les médias tous les jours ». « Le peuple libanais refuse également de faire de son pays une scène de règlements de comptes régionaux et internationaux, a-t-il poursuivi. Il n’accepte pas que telle ou telle partie le manipule en lui fournissant des armes, de l’argent ou une couverture politique, afin d’exporter dans le pays le chaos et la discorde qui règnent dans plusieurs pays arabes, notamment en Syrie, pour des intérêts personnels étroits qui vont à l’encontre...
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C'est vrai....pour le moment....mais il y a tellement de non-libanais au Liban,n'est ce pas?
06 h 53, le 03 septembre 2012