Véritable révélation de cette année 2012, Kerber affiche des statistiques impressionnantes. 54 victoires, 16 défaites, soit 77 % de victoires contre 50 % l’année dernière. L’Allemande a également remporté les deux premiers titres de sa carrière (Open GDF-SUEZ, Copenhague). Issue de l’école allemande aux côtés de Julia Goerges et Sabine Lisicki notamment, Angélique Kerber n’est pas une novice sur le circuit. Parmi cette nouvelle génération allemande, elle est même la première à être rentrée sur le circuit, à seulement 15 ans en 2003.
Mais la gauchère allemande est arrivée à maturité en 2009, lorsqu’elle est rentrée dans le top 100 (après une brève apparition en 2007 à la 84e place) pour ne plus en sortir. En constante progression, Kerber n’a cessé de grimper au classement grâce notamment à des performances inédites en grand chelem : une demi-finale à l’US Open en 2011 puis cette saison un quart de finale à Roland-Garros et une demi-finale à Wimbledon font d’elle une joueuse complète capable de rivaliser avec les meilleures quelle que soit la surface de jeu.
Et c’est aussi cela qui fait la force de Angelique Kerber : sa polyvalence. De plus, l’Allemande a déjà battu des joueuses mieux classées qu’elle à de nombreuses reprises, ce qui montre également tout son potentiel.
À l’image de ses coéquipières allemandes, la native de Brême a de l’ambition et compte bien profiter de sa forme du moment pour continuer de progresser et de monter au classement. Le circuit féminin est toujours à la recherche d’une meneuse et les Allemandes pourraient bien s’inscrire dans la durée lors des prochaines saisons tant le tennis féminin reste très ouvert. Une chose est sûre, il faudra suivre Angelique Kerber de très près dans les mois à venir.