Le président américain Barack Obama, candidat à sa réélection lors du vote du 6 novembre prochain, a attaqué samedi les idées défendues par ses adversaires républicains lors de la convention qui s'est déroulée de mardi à jeudi à Tampa, en Floride, les accusant de dater du "siècle dernier".
Barack Obama, qui s'exprimait devant 10.000 personnes dans l'Iowa, un Etat généralement très disputé entre démocrates et républicains, a accusé Mitt Romney, son adversaire officialisé cette semaine par la convention de Tampa, de ne proposer aucune idée originale.
"Ce qu'ils ont proposé le plus souvent, au cours de ces trois jours, c'est un programme qui conviendrait mieux au siècle dernier", a déclaré Barack Obama, critiquant notamment l'absence de mention du conflit afghan dans le discours d'acceptation prononcé jeudi par Mitt Romney. "Nous aurions aussi bien pu regarder cela sur une télévision en noir et blanc."
"Il y a eu beaucoup de paroles sur des vérités difficiles à entendre et des choix courageux (...) mais personne n'a en fait pris la peine de vous préciser leur nature", a ajouté Barack Obama, qui avait pourtant affirmé mercredi soir qu'il ne suivrait pas la convention républicaine.
Le président démocrate se prépare lui-même à la convention de son parti qui se déroulera de mardi à jeudi à Charlotte, en Caroline du Nord, et qu'il conclura par un discours dans un stade de près de 75.000 places.
Barack Obama devrait à cette occasion, et comme il le fait régulièrement depuis juin, résumer l'élection à un choix entre la politique qu'il mène depuis quatre ans, notamment sa réforme du système de santé, dite "Obamacare", et un retour, présenté comme désastreux, à l'ère de la présidence républicaine de George W. Bush.
Le conseiller en chef de Mitt Romney a, du côté républicain, prévenu que l'adversaire de Barack Obama consacrerait les trois jours de la convention démocrate à la préparation, dans son domicile du Vermont, des trois débats télévisés qui opposeront les deux candidats, les 3, 16 et 22 octobre.
"Je pense que nous organiserons des événements publics", a relativisé Karl Madden, insistant sur le fait qu'il ne s'agirait pas d'une interruption de la campagne républicaine.
Mitt Romney était samedi à Cincinnati, dans l'Ohio, où il a persévéré dans sa stratégie de campagne, centrée sur l'économie, accusant de nouveau, devant 3.000 spectateurs, la présidence de Barack Obama d'avoir laissé 23 millions d'Américains sans emploi.
Les deux candidats sont toujours au coude à coude: la dernière livraison du sondage quotidien Reuters/Ipsos révèle que Barack Obama est repassé samedi en tête des intentions de vote avec 44% contre 43% pour son rival républicain.
Barack Obama, qui s'exprimait devant 10.000 personnes dans l'Iowa, un Etat généralement très disputé entre démocrates et républicains, a accusé Mitt Romney, son adversaire officialisé cette semaine par la convention de Tampa, de ne proposer aucune idée originale.
"Ce qu'ils ont proposé le plus souvent, au cours de ces trois jours, c'est un programme qui conviendrait mieux au siècle dernier", a déclaré Barack Obama, critiquant notamment l'absence de mention du conflit afghan dans le discours d'acceptation prononcé jeudi par...