Un porte-parole du service des urgences de Gaza a indiqué que deux civils, âgés de 40 et 25 ans, avaient été touchés lors d'une première frappe de l'aviation israélienne au nord de la ville de Gaza contre un terrain d'entraînement des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.
Un autre raid aérien a ciblé un camp d'Al Ahrar, un groupuscule proche du Hamas. Cette attaque n'a occasionné aucune victime.
L'armée israélienne a confirmé les raids, affirmant qu'elle avait visé des "sites d'acitivités terroristes" dans le nord de la bande de Gaza en réponse aux tirs de roquettes contre le territoire israélien.
Ces raids de représailles interviennent après qu'une roquette tirée vendredi de la bande de Gaza a touché une maison à Sdérot, dans le sud d'Israël, endommageant son toit et provoquant un état de choc chez une femme.
Une autre roquette a frappé la région d'Ashkelon vendredi matin sans faire de dégâts ni de victimes.
Un groupe salafiste radical de Gaza a revendiqué le tir de ces deux roquettes.
Une trêve de facto ponctuée de flambées de violences règne entre Israël et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
La dernière confrontation majeure, du 18 au 23 juin, avait fait 15 morts palestiniens, en majorité des combattants, et des dizaines de blessés à Gaza dans des frappes israéliennes, tandis que 155 roquettes et obus étaient tombés en Israël, blessant cinq Israéliens, dont quatre gardes-frontières.