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Économie - Énergie

Bassil réclame la mise en place d’un comité pour la gestion du dossier pétrolier

Pour le ministre Bassil, le retard dans le processus de forage n’est pas uniquement dû aux problèmes frontaliers avec Israël, mais aussi à des obstacles internes.

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil a indiqué hier à l’issue d’une série d’entretiens que le décret autour de la zone économique exclusive (ZEE) avait été approuvé par le gouvernement et qu’une réévaluation de ce dossier devait avoir des justifications d’ordres national, économique, diplomatique et judiciaire. Soulignant que l’affaire des frontières maritimes et du forage pétrolier était un dossier « très sensible » puisqu’il touchait directement la souveraineté du Liban ainsi que ses ressources, le ministre Bassil a indiqué qu’il fallait traiter ce dossier d’une manière « très sérieuse » et qu’il n’était plus possible de « faire marche arrière ». Parallèlement, Gebran Bassil a rappelé qu’il y avait plusieurs obstacles avec Israël autour des frontières maritimes. « Nous avons actuellement 26 sociétés, dont une société américaine, qui ont acheté des informations autour du dossier du pétrole et du gaz », a déclaré le ministre Bassil qui a expliqué que le retard encouru dans le processus de forage n’est pas seulement dû aux obstacles frontaliers avec Israël, mais aussi à cause de problèmes sur le plan interne.
« Le décret du comité du secteur pétrolier avait été approuvé par le gouvernement depuis un an déjà et le forage comprend 27 phases qui prennent du temps », a-t-il ainsi expliqué en précisant toutefois qu’il est grand temps de nommer un comité de gestion du dossier pétrolier. « J’ai déjà reçu le nom d’une personne qui pourrait être en charge de ce dossier, a indiqué le ministre Bassil, en soulignant qu’il espérait « que cette étape soit le début d’une solution exhaustive au dossier des nominations administratives ».
Enfin, le ministre Bassil a souligné que le potentiel de pétrole et de gaz dans les eaux territoriales s’étendait tout au long de la côte libanaise et non seulement au Sud, soit une superficie de 22 mille kilomètres carrés.
Rappelons que depuis deux ans déjà, la société norvégienne BGS avait publié un rapport dans lequel elle soutenait la thèse selon laquelle il y aurait des gisements de pétrole importants sur les côtes du Liban et de Chypre et qui pouvaient être exploités dans les prochaines années.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil a indiqué hier à l’issue d’une série d’entretiens que le décret autour de la zone économique exclusive (ZEE) avait été approuvé par le gouvernement et qu’une réévaluation de ce dossier devait avoir des justifications d’ordres national, économique, diplomatique et judiciaire. Soulignant que l’affaire des frontières maritimes et du forage pétrolier était un dossier « très sensible » puisqu’il touchait directement la souveraineté du Liban ainsi que ses ressources, le ministre Bassil a indiqué qu’il fallait traiter ce dossier d’une manière « très sérieuse » et qu’il n’était plus possible de « faire marche arrière ». Parallèlement, Gebran Bassil a rappelé qu’il y avait plusieurs obstacles avec Israël autour des frontières...
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