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Liban

Le sort de Sadr, « une priorité » pour Sleiman

Le chef de l’État, Michel Sleiman, est rentré hier après-midi de Téhéran, où il avait présidé pour la seconde journée consécutive la délégation libanaise aux travaux de la conférence des non-alignés, qui s’est tenue dans la capitale iranienne.
Le Liban a exprimé ses réserves sur un point particulier, défavorable à l’Arménie, du communiqué final de la conférence portant sur le différend entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La délégation libanaise a souligné qu’elle aurait préféré que l’on parvienne à un consensus sur le point en question.
À son retour à Beyrouth, le chef de l’État a rendu hommage aux positions de l’imam Moussa Sadr, porté disparu en Libye il y a 34 ans. Il a notamment fait l ’éloge « de l’ouverture illimitée de l’imam sur toutes les communautés libanaises ».
Moussa Sadr « ne faisait pas de distinction entre une église et une mosquée, il a frappé à toutes les portes pour défendre l’unité du Liban contre la discorde, les dangers et les risques d’isolement du pays face aux convoitises et à l’agressivité d’Israël », a affirmé le chef de l’État.
« Nous avons plus que jamais besoin de suivre son exemple, et de choisir la voie du dialogue national (...) en mettant l’intérêt national au-dessus de toute autre considération. »
« La cause de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons figurera toujours en tête des priorités des autorités libanaises », a-t-il conclu.

La rencontre avec Khamenei
Avant de quitter Téhéran, le chef de l’État s’était prêté aux questions des journalistes. Interrogé sur sa rencontre avec l’ayatollah Khamenei, le président libanais avait affirmé que la « rencontre avait été » très utile et qu’il partageait entièrement les vues du guide de la République islamique sur « le droit des peuples à l’autodétermination » et « à la réalisation de la démocratie ».
« Je souhaite que cette conférence permette de parvenir à un règlement politique de la crise syrienne, parce que c’est la seule solution possible », a encore affirmé le président Sleiman.
Sur l’avenir du Liban à l’ombre des crises du monde arabe, le chef de l’État a répondu : « Je vois pour le Liban un avenir lumineux, un excellent avenir, quand les pays qui l’entourent se seront stabilisés et que la démocratie y aura triomphé ; le Liban pourra alors exercer sa propre démocratie de façon civilisée, car celle qu’il pratique aujourd’hui n’est pas bonne. »
Le chef de l’État, Michel Sleiman, est rentré hier après-midi de Téhéran, où il avait présidé pour la seconde journée consécutive la délégation libanaise aux travaux de la conférence des non-alignés, qui s’est tenue dans la capitale iranienne.Le Liban a exprimé ses réserves sur un point particulier, défavorable à l’Arménie, du communiqué final de la conférence portant...

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