L’association Journalistes contre la violence (JCV) a vivement condamné hier la libération sous caution, mercredi, de Wissam Alaeddine, arrêté en flagrant délit alors qu’il tentait, avec l’aide d’un gang, d’incendier le siège de la New TV cet été. « Sa libération encourage le terrorisme et l’impunité, souligne l’association Journalistes contre la violence. La preuve, c’est la détermination de Alaeddine à prouver que ce qu’il a fait est juste et qu’il serait prêt à tout faire à l’encontre de quelqu’un “qui se moquerait de Hassan Nasrallah, le chef dont la dignité passe avant la nôtre et auquel il est interdit de porter atteinte” », a noté JCV dans un communiqué.
« Cette démarche montre que les libertés sont en danger et que les médias sont en permanence sous la menace d’une nouvelle agression, en proie à un chantage visant à les dompter, à les intimider et les dissuader de dire la vérité et de faire la lumière sur les exactions des forces de facto », a poursuivi JCV.
« L’accueil réservé à Alaeddine, transformé en héros au milieu de tirs de joie, est révélateur de cet environnement fondé sur la violence et qui encourage le terrorisme jusqu’au point d’assurer une couverture aux criminels et de les transformer en icônes sacrées », a conclu l’association.