Charbel : Il n’est plus possible d’appliquer la sécurité consensuelle

Le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a souligné hier qu’il n’était plus possible, pour venir à bout de la tension à Tripoli, de mettre en œuvre la sécurité consensuelle.
« L’armée a tranché. Elle fait preuve d’une grande fermeté à l’égard de toute personne portant des armes et refusant de respecter le cessez-le-feu », a déclaré M. Charbel dans une interview que publie cette semaine l’hebdo Magazine.
« Ce qui vaut pour Zahiriyé (où des éléments armés avaient été arrêtés par les soldats) vaut aussi pour Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen. Le plan est en voie d’application pour ramener le calme à Tripoli. Je considère que toutes les chances ont été données à l’option de la “ sécurité par consentement ” . Il n’était plus possible de prolonger cette tentative alors que l’hémorragie se poursuivait », a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, le ministre a assuré qu’il n’y aura plus désormais de blocage de la route de l’aéroport. « C’est fini, ce sont des scènes qu’on ne verra plus », a-t-il dit.
S’agissant du projet de loi électorale que son ministère avait mis au point et qui a été adopté avec des amendements par le Conseil des ministres, M. Charbel a souligné que le dernier mot à ce sujet reviendra au Parlement. « Si la majorité des députés le rejette, il sera oublié », a-t-il souligné, souhaitant toutefois que la procédure parlementaire soit rapide pour qu’en cas de rejet, le ministère ait le temps de mettre au point un autre projet.