Waël Bou Faour, hier, au Conseil de sécurité. Photo Andrew Burton/AFP
M. Bou Faour s’exprimait lors de la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie et à laquelle le Liban avait été invité.
« Du fait de sa politique, le Liban est parvenu à éloigner de lui le spectre de la crise syrienne, en dépit du fait que cette crise a aggravé les sujets de désaccord entre les Libanais », a déclaré M. Bou Faour. « Comme les autres pays voisins de la Syrie, le Liban a accueilli des dizaines de milliers de réfugiés syriens, a déclaré Bou Faour. L’approche officielle à leur égard est en premier lieu humanitaire et sans arrière-pensées politiques. Le gouvernement a œuvré à les protéger et empêcher qu’ils soient remis aux autorités syriennes », a-t-il dit, assurant que l’État libanais « s’est entièrement engagé à abriter, protéger et assister les populations syriennes déplacées, quelles que soient leurs affiliations politiques ».
Donnant à son intervention une tonalité hostile au régime syrien, M. Bou Faour a noté que la « grande prison arabe est en train de s’effondrer », que le Liban a « toujours été une tribune démocratique dans un environnement dépourvu de démocratie » et que, de ce fait, « son engagement à l’égard de la cause des réfugiés s’en trouve accru ».
Bou Faour a été bon hier à l'ONU. Mais, voyant comment ce simulacre de gouvernement honererait les engagements pris. Président de la République = LIBANAIS ! Les autres ???
02 h 17, le 31 août 2012