"La délégation syrienne a quitté la salle pour protester contre le contenu du discours de Morsi qui (...) est une ingérence dans les affaires intérieures syriennes et (...) une incitation à la poursuite du bain de sang en Syrie", a affirmé M. Mouallem qui faisait partie de la délégation syrienne, cité par la télévision d'Etat syrienne.
A l'ouverture jeudi d'un sommet de deux jours des pays Non-Alignés organisé à Téhéran, l'un des plus fermes alliés du régime de Bachar al-Assad, M. Morsi n'a pas hésité à exprimer sa "solidarité avec la lutte que mènent les Syriens contre un régime oppressif qui a perdu sa légitimité".
La délégation syrienne emmenée par le Premier ministre Waël al-Halaqi a alors quitté la salle, avait rapporté plus tôt l'agence officielle égyptienne Mena.
"La révolution en Egypte était un pilier du Printemps arabe, elle a commencé quelques jours après la Tunisie, a été suivie par la Libye et le Yémen et aujourd'hui la révolution en Syrie (vise) le régime oppressif" de ce pays, a également déclaré M. Morsi.
Premier président civil élu en Egypte dans la foulée d'une révolte populaire contre le régime de Hosni Moubarak, M. Morsi effectuait dans le cadre de ce sommet la première visite à Téhéran d'un chef d'Etat égyptien depuis la rupture des relations diplomatiques de son pays avec l'Iran il y a plus de trente ans. Il ne devait rester que quelques heures à Téhéran, selon son entourage.
La révolte contre le régime de Bachar al-Assad a fait plus de 25.000 morts en 17 mois, selon une ONG syrienne.
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