"La révolution en Egypte était un pilier du printemps arabe, elle a commencé quelques jours après la Tunisie, a été suivie par la Libye et le Yémen et aujourd'hui la révolution en Syrie (vise) le régime oppressif" de ce pays, a déclaré M. Morsi.
L'Iran est le principal allié régional du régime du président Bachar al-Assad, qu'il soutient inconditionnellement depuis le début de l'insurrection populaire en Syrie en mars 2011.
Les dirigeants iraniens sont oppposés à tout changement de régime dans le cadre d'un règlement de la crise, contrairement à l'Egypte.
"L'Egypte est prête à travailler avec toutes les parties pour faire que le sang s'arrête de couler", a toutefois ajouté le président égyptien.
Le conflit syrien a donné à M. Morsi une occasion de tendre la main à Téhéran, après 32 ans de brouille entre les deux pays, en proposant à la mi-août l'idée d'un comité régional quadripartite comprenant l'Egypte, l'Iran, l'Arabie saoudite et la Turquie pour chercher une solution à la crise syrienne. Cette initiative a été bien accueillie par Téhéran qui cherche à participer à un règlement du conflit en dépit de l'hostilité des Etats-Unis et de l'opposition syrienne jugeant que l'Iran est discrédité par son soutien inconditionnel à Damas.