À l’issue de la réunion, le président de la commission, Robert Ghanem, a précisé sous quels angles la loi en question a été examinée hier. Il a affirmé que la commission a soulevé la question des anciennes sociétés foncières dont toutes les actions appartiennent à la même personne, ainsi que la question de l’existence d’un même actionnaire dans plusieurs sociétés immobilières. « Il s’agit, a-t-il dit, de faire l’inventaire de ces sociétés et d’y mettre de l’ordre. »
La commission, a poursuivi M. Ghanem, a également examiné le cas de biens-fonds possédés par des sociétés étrangères ou des associations à but non lucratif enregistrées à l’étranger. Là aussi, un inventaire est nécessaire, semble-t-il. La commission a ensuite examiné les moyens d’empêcher les investisseurs étrangers d’exercer une concurrence et de provoquer des enchères de prix, comme cela s’est passé il y a deux ans.
Elle a enfin décidé de réglementer la question des biens-fonds pour lesquels le Conseil des ministres accorde des licences à des sociétés bien déterminées et à des fins précises.
Comment réagir quand, au terme de la convention passée avec le gouvernement libanais, la société en question n’a pas exécuté le projet?
s’est interrogé la commission. À cette fin, certains parlementaires proposent la création d’une commission spéciale de suivi pour tous les biens-fonds dépassant 3 000 mètres carrés. Celle-ci serait chargée de suivre l’exécution des projets approuvés du gouvernement et qui parfois restent sans suite.
En vendant ...à bon prix avec un bon bakchich ...par décret présidentiel si possible ... les fermes de Shebaa à un prince saoudien...
05 h 16, le 30 août 2012