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Sport - Football - Qualifications Mondial 2014

Équipe de France : tri sélectif pour Deschamps

Diaby, Ménez, Rami et Landreau, de retour en équipe de France, sont les grands gagnants de la liste de Didier Deschamps pour le début des qualifications au Mondial 2014 alors que les absences de Mexès et de Ben Arfa n’augurent rien de bon pour leur avenir en bleu.
Après avoir misé lors de son baptême du feu face à l’Uruguay (0-0, le 15 août) sur un groupe hybride, mêlant cadres et petits nouveaux, Deschamps était dans l’obligation d’abattre ses cartes avant de passer aux choses sérieuses en Finlande (7 septembre) et contre le Belarus (11 septembre au Stade de France).
Avec cette liste des 23, Deschamps prend en partie ses distances avec la politique de son prédécesseur Laurent Blanc avec un groupe faisant la part belle aux profils défensifs et physiques. Mais avant de noter un changement d’état d’esprit et de philosophie sur le terrain, c’est dans le choix des hommes que la rupture semble la plus manifeste.
Hormis Briand, Payet et le jeune Varane, la plupart des joueurs lancés ou relancés par « DD » en août sont en effet maintenus (Jallet, Sakho, Yanga Mbiwa, Capoue, Gonalons, Mavuba, Gomis), signe d’une réelle volonté de renouvellement par rapport aux éléments présents à l’Euro 2012 (14 sur les 23 convoqués).

La résurrection de Diaby
Avec Diaby, Deschamps assouvit un vieux fantasme de Blanc, qui n’a eu de cesse qu’il n’espère la renaissance d’un joueur en proie à de constants soucis physiques. Cette convocation constitue une résurrection pour le milieu d’Arsenal, considéré potentiellement comme l’un des meilleurs joueurs français mais qui n’avait plus revêtu le maillot bleu depuis le 9 juin 2011 et un amical en Pologne (1-0).
Si Ménez et Rami étaient des habitués des rassemblements depuis deux ans, leur rappel n’est toutefois pas forcément synonyme de chèque en blanc.
Le Parisien, suspendu un match par la FFF pour son comportement en Ukraine, a bénéficié de la clémence de Deschamps. Mais l’ancien capitaine des Bleus, qui a fait de l’exemplarité l’un de ses credo, l’aura particulièrement à l’œil.
« À lui de prendre conscience de ce qu’il doit faire et ne pas faire, au-delà du critère sportif, a expliqué le sélectionneur. Il va être en contact direct avec le cadre de vie qui a été défini. Il a quelques défauts qu’il doit être capable de gommer. »
Quant à Rami, il n’a désormais aucune assurance dans l’axe où la paire Yanga Mbiwa-Sakho s’est affirmée contre l’Uruguay. Deschamps mise surtout beaucoup sur Koscielny, très à l’aise face à l’Espagne en quart de finale de l’Euro (2-0), mais dont la blessure au mollet l’avait empêché d’être testé en août par le nouveau staff bleu.
Si la porte ne semble pas fermée pour Mvila malgré l’embouteillage au milieu, la situation de Ben Arfa se complique avec l’arrivée de Deschamps, les relations entre les deux hommes ayant souvent été houleuses du temps de leurs années communes à Marseille.

Landreau dans le rôle de leader
Mais c’est surtout Philippe Mexès qui peut se faire du souci. Catastrophique à l’Euro, le Milanais n’est plus sûr d’une place de titulaire dans son club, un cas de figure pour le moment rédhibitoire aux yeux de Deschamps. « Sans jouer, c’est difficile », a-t-il reconnu sans donner d’indices sur la composition de la future charnière centrale.
Mickaël Landreau peut en revanche connaître à 33 ans une nouvelle vie en équipe de France, près de cinq ans après sa 11e et dernière cape, en novembre 2007. Remplaçant de Carrasso en tant que 3e gardien, le Lillois, leader dans l’âme, aura principalement un rôle dans le « fonctionnement » du groupe. Un critère essentiel pour Deschamps.

 (Source : AFP)
Après avoir misé lors de son baptême du feu face à l’Uruguay (0-0, le 15 août) sur un groupe hybride, mêlant cadres et petits nouveaux, Deschamps était dans l’obligation d’abattre ses cartes avant de passer aux choses sérieuses en Finlande (7 septembre) et contre le Belarus (11 septembre au Stade de France).Avec cette liste des 23, Deschamps prend en partie ses distances avec la politique de son prédécesseur Laurent Blanc avec un groupe faisant la part belle aux profils défensifs et physiques. Mais avant de noter un changement d’état d’esprit et de philosophie sur le terrain, c’est dans le choix des hommes que la rupture semble la plus manifeste.Hormis Briand, Payet et le jeune Varane, la plupart des joueurs lancés ou relancés par « DD » en août sont en effet maintenus (Jallet, Sakho, Yanga Mbiwa, Capoue,...
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