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À La Une - Liban

La justice militaire réagit aux révélations d’« al-Joumhouriya » sur l’interrogatoire de Samaha

L’enquête se poursuit dans l’affaire de l’ancien ministre et député Michel Samaha, arrêté le 9 août et soupçonné d’avoir planifié des attentats aux explosifs dans la région du Akkar.


Le premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida, a entendu hier les témoignages du chauffeur et du garde du corps du suspect, Farès Barakat et Ali Mallah, sur le transport d’explosifs de Syrie au Liban dans le but de préparer des attentats dans le nord du pays. Arrêtés en même temps que M. Samaha, le 9 août, ces deux personnes avaient été relâchées. D’autre part, l’avocat de la défense, Sakhr el-Hachem, s’est entretenu avec son client, Michel Samaha, seul à seul, au siège de la police militaire, dans les locaux du tribunal militaire.


De plus, suite à la publication, lundi dernier, par le quotidien en langue arabe al-Joumhouriya du rapport officiel de l’enquête menée par les Forces de sécurité intérieure sur les détails des interrogatoires avec l’accusé, le juge Abou Ghida en a convoqué le rédacteur en chef, Charles Jabbour, et son directeur responsable, Khalil Abou Antoun. Il les a entendus comme témoins, en présence du président de l’ordre des journalistes, Élias Aoun, des avocats de l’ordre, Antoine Houeiss et Amal el-Baba, et de l’avocat des deux journalistes convoqués, Élie Kfoury, comme le rapporte un communiqué publié par l’ordre des journalistes. Me Kfoury s’étant excusé de l’absence de ses clients « pour raisons spéciales », la séance a été reportée au mardi 4 septembre à 11 heures.


Le président de l’ordre des journalistes n’avait pas manqué de faire part au juge Abou Ghida de « la confiance de la presse et des journalistes dans la justice ». Il a espéré que « ce dossier sera traité avec l’impartialité nécessaire pour éviter au pays et à la presse davantage de remous ».

Pressions...
Commentant l’affaire, le député du Futur, Ammar Houry, a condamné « les menaces lancées par les forces du 8 Mars contre le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, et le directeur des services de renseignements des FSI, le général Wissam el-Hassan ». Il a également dénoncé « les tentatives de pressions sur la justice pour noyer l’affaire Samaha ». « Ces tentatives ne changeront pas l’équation, a-t-il dit. Mais ces attaques reflètent l’ampleur de la catastrophe qui a atteint l’autre partie politique. » Sur la publication par le quotidien al-Joumhouriya du rapport officiel de l’enquête, M. Houry a observé que « ce qui a été découvert met au jour la pensée criminelle du 8 Mars et représente une preuve irréfutable sur l’identité du responsable des débordements sécuritaires qui ont touché le pays depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri ».

 

Commentant également l’affaire Samaha, le député des Forces libanaises, Antoine Zahra, a invité toutes « les cibles du plan Ali Mamlouk-Michel Samaha » au Akkar à porter plainte devant la justice. « Car il ne peut y avoir de compromis lorsqu’une personne se porte partie civile », a-t-il précisé. Et d’insister sur la nécessité d’élargir l’enquête, car « l’État n’a pas tous les jours la possibilité de parvenir à ces informations essentielles liées aux débordements sécuritaires au Liban, pour protéger le pays d’un tel complot ».

L’enquête se poursuit dans l’affaire de l’ancien ministre et député Michel Samaha, arrêté le 9 août et soupçonné d’avoir planifié des attentats aux explosifs dans la région du Akkar.
Le premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida, a entendu hier les témoignages du chauffeur et du garde du corps du suspect, Farès Barakat et Ali Mallah, sur le transport d’explosifs de Syrie au Liban dans le but de préparer des attentats dans le nord du pays. Arrêtés en même temps que M. Samaha, le 9 août, ces deux personnes avaient été relâchées. D’autre part, l’avocat de la défense, Sakhr el-Hachem, s’est entretenu avec son client, Michel Samaha, seul à seul, au siège de la police militaire, dans les locaux du tribunal militaire.
De plus, suite à la publication, lundi dernier, par le quotidien en langue...
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