"Nous saluons cette décision", a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat, en précisant que le président Abbas a "officiellement demandé au président français François Hollande de nous aider à enquêter sur les circonstances du martyre de l'ancien président Arafat."
L'ouverture de cette instruction fait suite au dépôt d'une plainte contre X pour assassinat avec constitution de partie civile le 31 juillet par Souha Arafat, la veuve du chef de l'Autorité palestinienne, mort le 11 novembre 2004 à l'hôpital militaire français Percy de Clamart, près de Paris.
Ce dépôt de plainte était consécutif à la découverte de polonium, une substance radioactive hautement toxique, sur des effets personnels de l'ex-dirigeant palestinien, qui a relancé la thèse d'un empoisonnement.
M. Erakat a exprimé l'espoir que "l'on parviendra à connaître toute la vérité sur la mort d'Arafat et ce qui se cache derrière".
"Nous espérons que l'enquête française répondra à notre désir de vérité et qu'il y aura une sérieuse investigation pour faire toute la lumière sur le martyre d'Arafat, en plus d'une enquête internationale afin d'identifier toutes les parties impliquées", a ajouté M. Erakat.
De son côté, la direction palestinienne a demandé une commission d'enquête internationale sur le modèle de celle formée après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005.
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