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À La Une - En route vers Londres

Andrea Paoli, Libanaise : « Mon but est de revenir des JO avec une médaille »

Une championne de taekwondo.

La médaille la plus importante jusqu’à présent peut-être pour Andrea Paoli puisque qu’elle a été gagnée lors des championnats d’Asie et lui a permis d’arracher le précieux sésame pour les JO de Londres.

À peine vingt ans, étudiante en gestion à l’Université américaine de Beyrouth, détentrice du titre de championne du Liban de taekwondo dans la catégorie seniors depuis cinq saisons consécutives, sans compter plusieurs participations à des compétitions régionales, continentales et même internationales, avec à la clé une multitude de médailles glanées aux quatre coins du monde, Andrea Paoli fait partie des quatre athlètes libanais (sur 10) à s’être qualifiés pour les JO de Londres sur le terrain et non en bénéficiant d’une Wild Card (invitation spéciale des organisateurs).

OLJ : C’est ta première participation aux JO, la plus prestigieuse des compétitions sportives mondiales. Que ressens-tu à quelques jours du voyage pour Londres ?
A.P. : Participer déjà aux Jeux olympiques représente pour beaucoup de sportifs un accomplissement en soi. Je suis bien sûr très heureuse et surtout très fière d’y participer et de représenter mon pays le Liban dans cette prestigieuse compétition, mais je ne compte pas, et ne veux pas que ça s’arrête là. J’espère vraiment accrocher une place sur le podium et revenir avec une médaille autour du cou. À ce moment, mon rêve se sera vraiment réalisé.

Comment t’es-tu préparée à ces JO, et qui prend en charge les frais et dépenses nécessaires ?
Je suis en train de suivre un programme d’entraînement spécial depuis deux ans, dont le but est précisément la qualification aux Jeux olympiques. Ce programme, qui comprend un entraîneur personnel, des stages et sessions d’entraînement au Liban et à l’étranger, en plus des participations à des compétitions internationales, n’a été accompli que grâce à l’apport de la Fondation Saradar, la Fédération libanaise de taekwondo, et le Collège des Frères Mont La Salle, qui ont intégralement pris en charge tous les frais et les dépenses nécessaires à la réalisation du but fixé au départ, à savoir la qualification pour Londres 2012.
J’en profite ici pour leur adresser mes remerciements, surtout à Bassam Aad, mon coach personnel qui me suit depuis assez longtemps et dont l’aide m’a permis d’être arrivée au stade où j’en suis aujourd’hui.

Comment t’es-tu qualifiée pour ces Jeux ?
En taekwondo, pour se qualifier pour les Olympiades, il faut soit être classée parmi les trois premières mondialement, soit obtenir un podium lors des Jeux asiatiques.
En 2011, j’ai été classée huitième sur le plan mondial, une place qui ne m’a pas permis de me qualifier, alors je me suis rabattue sur les Jeux asiatiques au cours desquels j’ai remporté la médaille d’argent, donc la deuxième place synonyme de ticket pour Londres.

Qui crains-tu le plus parmi tes adversaires ?
Je connais la plupart d’entre elles pour les avoir affrontées lors des compétitions internationales. Elles sont toutes très bonnes et c’est la raison pour laquelle elles sont présentes à ces JO. Elles sont surtout super bien préparées, mais celle que je préfère éviter, du moins au début de la compétition, c’est la championne de Taipeh, qui est assez redoutable et qui m’a déjà battue deux fois cette année.

 

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