2010-2011, le groupe se produit à Qatar, au Festival international du film Tribeca de Doha, au Vodafone Big Day Out, en partageant l’affiche avec Hoobastank et Toploader, ainsi qu’aux Émirats arabes unis au Festival de la musique du World et au Music Room (lieu de rendez-vous de la musique live le plus en vogue de Dubaï), en Égypte, au théâtre Genaina.
Si cette musique métissée se réfère à plusieurs genres comme les tarab, rock, folk pop ou même des rythmes electro et latino et des harmonies de Goran Bregovic – ne pas l’appeler fusion, ça leur ferait hérisser le poil –, elle n’en demeure pas moins authentique et identitaire.
L’été 2011, Mashrou’ Leila sort son album «el-Hal Romancy»: cinq nouvelles chansons enregistrées dans des retraites de montagne avec des cousins et du café turc, avec un quintette de cordes pendant de froides nuits d’hiver. Le lancement du disque a eu lieu à l’hippodrome de Beyrouth. Le palmarès grossit et Mashrou’ Leila ajoute ainsi la Serbie et la Jordanie à ses destinations, avec une participation aux quatre jours du prestigieux «Festival Exit» en Serbie et deux soirées à la
citadelle de Jordanie.
Firas Abou Fakhr (guitare et percussions), Hamed Sinno (chant), Ibrahim Badr (basse et percussions), Oumayma Malaeb (piano, orgue et keyboard), Haig Papazian (violon), André Chédid (guitare et percussions) et Carl Gergès à la batterie ont fait bien du chemin. À Baalbeck, Mashrou’ Leila interprétera ses meilleurs standards Rakset Leila, Shim el-yasmine, Habibi ou el-Hal Romancy, mais aussi en avant-première quelques titres de leur prochain album qui sera enregistré au printemps prochain.
Un concert qui réserve des surprises et qui clôturera le Festival international de Baalbeck sous le signe de la jeunesse et du renouveau.
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