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Liban

Raï préserve la présence chrétienne libre en Orient, selon Sleiman

Le président de la République Michel Sleiman a reçu une délégation épiscopale, emmenée par le vicaire patriarcal, Mgr Roland Abou Jaoudé, et regroupant le nouvel évêque de Jbeil, Mgr Michel Aoun, de Batroun, Mgr Mounir Khaïrallah, et de Tartous et de Lattaquié, Mgr Élias Sleiman Raï. À cette occasion, le président Sleiman a salué les efforts entrepris par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, « pour préserver la présence chrétienne libre en Orient, cette présence ayant toujours été un message de civilisation, d’interaction, de dialogue, caractéristique de cette région depuis des siècles ». Cette présence chrétienne « s’est enracinée dans le monde arabe, pour devenir un pont de rencontre et de démocratie entre l’Est et l’Ouest, au service de l’humanité et de la paix entre les peuples », a-t-il ajouté. Le président Sleiman a également loué la méthode du patriarche « qui tente, loin de la violence et de l’extrémisme, de communiquer son souci de l’avenir des minorités, notamment les chrétiens ».
En outre, le chef de l’État a reçu le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, qui a rejeté toute forme de concession « face à ceux qui mettent en jeu l’unité de l’armée, sa sécurité et la paix civile ». Dans ce cadre, le président Sleiman a salué le démantèlement par l’armée d’un réseau de terroristes fondamentalistes, insistant sur « la nécessité de sanctionner les auteurs et complices des atteintes contre l’institution militaire, qui s’est imposée, notamment au cours des dernières années, comme l’institution de la patrie et de tous les citoyens. C’est la garante de l’exercice démocratique, des libertés publiques, des droits de l’homme et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a déclaré M. Sleiman.
Par ailleurs, le conseiller de presse du président iranien et directeur de l’Agence iranienne d’information (IRNA), Ali Akbar Jouan Fekr, s’est rendu hier à Baabda, accompagné par l’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi. Le responsable iranien a communiqué au chef de l’État les salutations de son homologue Mahmoud Ahmadinejad, en insistant sur l’importance de la coopération bilatérale, à la lumière des développements régionaux.
Parmi les visiteurs du palais présidentiel, le ministre de l’Environnement Nazem el-Khoury, l’ancien ministre Naji Boustany, le président de l’Université libanaise Adnane al-Sayyed Hussein, ainsi qu’une délégation de la Fédération des Chambres arabes de commerce, d’industrie et d’agriculture, menée par son président, l’ancien ministre Adnane Kassar. Le chef de l’État a salué « le rôle de médiateur » de M. Kassar, avant de lui remettre les insignes de l’ordre national du Cèdre, grade d’officier supérieur.
Le président de la République Michel Sleiman a reçu une délégation épiscopale, emmenée par le vicaire patriarcal, Mgr Roland Abou Jaoudé, et regroupant le nouvel évêque de Jbeil, Mgr Michel Aoun, de Batroun, Mgr Mounir Khaïrallah, et de Tartous et de Lattaquié, Mgr Élias Sleiman Raï. À cette occasion, le président Sleiman a salué les efforts entrepris par le patriarche maronite,...

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Le président de la république a trahi la constitution de l'état en faveur du camp du 8 mars dont les erreurs commises par Saad Hariri en acceptant cette triade " peuple, armée, résistance". Ensuite, les propos du patriarche maronite en défendant le régime d'Assad disant que ce dernier est le plus démocrate parmi les dictateurs de la région alors que sa béatitude a fait le tour de 3/4 des pays arabes en serrant la main de ces dictateurs encore plus dictateurs que ce régime démocratique de Assad. Ses propos contredisent ses actions et même avoué que les armes du Hezbollah LUI FONT PEUR. C'est pour cela que ses propos finira par les regretter un jour ou l'autre.

Élie Khoueiry

10 h 46, le 14 mars 2012

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Commentaires (1)

  • Le président de la république a trahi la constitution de l'état en faveur du camp du 8 mars dont les erreurs commises par Saad Hariri en acceptant cette triade " peuple, armée, résistance". Ensuite, les propos du patriarche maronite en défendant le régime d'Assad disant que ce dernier est le plus démocrate parmi les dictateurs de la région alors que sa béatitude a fait le tour de 3/4 des pays arabes en serrant la main de ces dictateurs encore plus dictateurs que ce régime démocratique de Assad. Ses propos contredisent ses actions et même avoué que les armes du Hezbollah LUI FONT PEUR. C'est pour cela que ses propos finira par les regretter un jour ou l'autre.

    Élie Khoueiry

    10 h 46, le 14 mars 2012

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