MM. Ban et Davutoglu, présents dans la capitale libanaise pour participer à une conférence de l'ONU sur la démocratie dans le monde arabe, se sont rencontrés en soirée et ont "discuté d'une série de dossiers régionaux, en particulier de la situation en Syrie, ainsi que de l'Iran et de Chypre", a indiqué un communiqué du porte-parole du chef de l'ONU, Martin Nesirky.
"Le secrétaire général a affirmé que la tournure dangereuse que prenait la crise en Syrie était une source de grande inquiétude", poursuit le communiqué.
La Turquie, qui partage une frontière de 910 km avec la Syrie, son ancienne alliée, a condamné à de nombreuses reprises les tentatives du régime syrien pour étouffer dans le sang la révolte entamée à la mi-mars, une répression qui a fait plus de 5.000 morts, selon une estimation de l'ONU début décembre.
M. Erdogan a demandé plusieurs fois le départ du président Bachar al-Assad ces derniers mois.
Outre le ministre turc, le chef de l'ONU a également rencontré plusieurs membres de l'opposition libanaise pro-occidentale et hostile au régime syrien, qui a exercé une tutelle politico-militaire pendant 30 ans sur le Liban.
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