La réunion, qui a regroupé le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, le chef des Marada, Sleimane Frangié, le secrétaire général du Tachnag, Hovig Mekhatarian, et le chef du Parti démocrate libanais, le député Talal Arslane, a été clôturée par une déclaration de M. Aoun qui a affirmé avoir évoqué avec les participants « la situation du gouvernement, avant de décider de participer à la réunion du Conseil des ministres qui se tiendra aujourd’hui (hier), afin de suivre le projet de l’augmentation des salaires présenté par le ministre du Travail (Charbel Nahas) ».
« Sachant que nous sommes à la veille des fêtes, nous espérons que le projet de loi sera adopté de manière à habiliter l’ensemble des salariés à obtenir leurs droits et afin qu’ils puissent fêter en paix », a indiqué le député.
Et d’ajouter que les revendications du CPL seront discutées lors d’une réunion élargie afin de laisser la porte ouverte à toutes les éventualités dans un délai défini à l’avance. « À partir de là, nous déciderons quelles seront les mesures définitives que nous prendrons », a ajouté M. Aoun, qui a précisé qu’il devra consulter « ses alliés au sein du bloc parlementaire » avant toute décision.
La veille, M. Aoun avait déclaré à l’issue de la réunion du bloc du Changement et de la Réforme, que la situation du gouvernement était « compliquée », soulignant que l’exécutif fait du « surplace », en allusion notamment aux obstacles mis devant ses orientations. M. Aoun avait dénoncé au passage « la manière de traiter avec les demandes » de son bloc et mis l’accent sur l’existence d’ « irrégularités » qui sont couvertes pour des raisons « communautaires ». « Personne n’a le droit de se cacher derrière sa communauté », a-t-il dit. Et de critiquer le gouvernement en place disant qu’il est temps qu’il parte.
Prié de commenter les propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au sujet d’un dialogue sur les armes, M. Aoun a affirmé avoir réitéré à plus d’une reprise que « le moment n’est pas propice pour évoquer la question des armes » du Hezbollah, soulignant qu’elles sont d’autant plus importantes que le risque de guerre est réel dans la région, voire même sur le plan international.
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Je souscris à l'appel d'André Jabbour. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
12 h 16, le 08 décembre 2011