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Sport - Arts martiaux

Les Chinois battus sur leur propre terrain par un maître libanais !

Avédis Séropian en pleine action.

Pas moins que ça, « Champion du monde » est le nouveau titre que vient de décrocher Avédis Séropian, notre maître libanais de taïjiquan (prononcer taïchichuan), en Chine même, et contre des Chinois, au cinquième championnat international de taïjiquan qui a eu lieu à Wudang (Chine).
À la suite de sa performance, le public d’initiés lui fait un triomphe ; réaction rarissime de la part d’un peuple dont la réserve est une qualité distinctive. La compétition a eu lieu cinq fois en vingt ans, et, tenez-vous bien, notre athlète national a atteint les plus hauts scores jamais obtenus !
Avec sa victoire, le drapeau libanais fait son entrée dans l’historique du taïjiquan au pays qui a vu naître cette discipline. Séropian le brandit bien haut au moment de son couronnement par de grands maîtres chinois, présidant un jury d’experts. Les participants au championnat étaient divisés en Chinois et non-Chinois, respectivement « zhang guoren » et « wai guoren » ; Séropian l’emporte haut la main dans les deux catégories. Le public l’ovationne, les photographes le mitraillent et les admirateurs l’acclament à tout rompre. Les images et les articles publiés en feront l’homme du jour, aussi la télévision s’intéresse-t-elle à lui et lui consacre plusieurs émissions et interviews. Le tapage médiatique le rend célèbre. Il ne perd pas la tête pour autant car c’est un véritable maître, ayant atteint les sommets.
Lors de son entretien à la télévision officielle chinoise, Séropian déclare qu’il était très honoré d’avoir remporté la médaille d’or, concédée pour la première fois à un non-Chinois, et qu’il la dédiait à son pays. Il a ajouté qu’il a été très sensible à l’hospitalité de ce peuple qui lui a réservé un chaleureux accueil, et qu’il a beaucoup apprécié les marques de considération dont il a été l’objet. Il a particulièrement apprécié la grande noblesse, l’attitude sportive et l’honnêteté intellectuelle des Chinois, qui n’ont pas hésité à reconnaître sa supériorité sur celle de leurs propres congénères. Plusieurs d’entre eux ont eu recours à la traduction pour lui exprimer leur appréciation et leur admiration, et pour le féliciter. « Votre présence est si charismatique ! » Séropian, très touché, garde encore ce « papillon » en souvenir.
Le parcours initiatique de Séropian a commencé à quatorze ans, alors qu’il prend conscience de son attirance et de sa réceptivité aux arts martiaux, comme un moyen d’exprimer son « monde » intérieur. Après un long cheminement et une réflexion approfondie, il adopte le taïjiquan comme discipline et raison de vie (le taïjiquan est un art martial méditatif qui s’intéresse surtout à la santé et à l’équilibre de l’être). Il s’adonne dès lors entièrement à une recherche personnelle et une pratique régulière du taïjiquan. Il brûle les étapes de l’avancement dans cette discipline, qui est tout un programme d’amélioration autant physique, mentale, que spirituelle. Pour cela, il travaille longtemps et avec acharnement pour acquérir les connaissances et atteindre la perfection dans les postures physiques. Malgré de multiples obstacles et à force de persévérance il atteint le grade maximum, devenant maître en la matière à l’âge de vingt-neuf ans.
Séropian a participé régulièrement à des compétitions majeures, et a remporté entre autres deux médailles d’or à la « European Internal Martial Arts Champion » (Suède, 2004) et deux autres médailles d’or à la « West Asian Gold Medallist » (Iran, 2008).
Cependant, il continue à perfectionner sa pratique tant physique que spirituelle et à s’adonner avec la même foi à son art. Il s’applique entre autres à l’enseignement, et partage avec de nombreux adeptes et professeurs en formation la connaissance et l’amour du taïjiquan. Nombreux sont les témoins des bienfaits de cette discipline qui apporte, à qui la pratique sérieusement, la santé physique, le bien-être psychologique et l’équilibre mental.
Séropian est le fondateur de « Pathlessness » (www.pathlessness.com), en 2005, une communauté en ligne illustrant son approche. Il est professeur national et juge présidant le taolu (wushu artistique) au Liban. Il est également spécialisé dans les arts martiaux internes, plus précisément dans la pratique méditative du taïjiquan et du qigong. Il est parmi le top dix au monde dans les tournois de wushu et taïjiquan depuis 2001. Il est dans le top trois dans le championnat européen de wushu depuis 2004 (Moscou, Pologne, Turquie). Il est aussi psychologue clinique et enseigne le taïjiquan au Liban depuis 1999. En bref, un surdoué dont on pourrait tirer un grand parti, par son enseignement pratique et théorique, ses connaissances d’un certain monde, son mode de vie. En somme, une richesse et une fierté pour le Liban.
Pas moins que ça, « Champion du monde » est le nouveau titre que vient de décrocher Avédis Séropian, notre maître libanais de taïjiquan (prononcer taïchichuan), en Chine même, et contre des Chinois, au cinquième championnat international de taïjiquan qui a eu lieu à Wudang (Chine).À la suite de sa performance, le public d’initiés lui fait un triomphe ; réaction rarissime de la part d’un peuple dont la réserve est une qualité distinctive. La compétition a eu lieu cinq fois en vingt ans, et, tenez-vous bien, notre athlète national a atteint les plus hauts scores jamais obtenus !Avec sa victoire, le drapeau libanais fait son entrée dans l’historique du taïjiquan au pays qui a vu naître cette discipline. Séropian le brandit bien haut au moment de son couronnement par de grands maîtres chinois, présidant un...
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