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Culture - Rentrée

Prix littéraires, suite sans fin

La course aux prix continue. Derniers résultats ?
- Le Prix Femina, décerné au journaliste et romancier Simon Liberati pour Jayne Mansfield 1967 (Grasset), méditation sur le destin de cette blonde plantureuse, sex-symbol brisé par Hollywood, qui se voulut star, finit en bimbo trash, avant de mourir sur une route à 34 ans, le crâne broyé.
Le Femina étranger est allé à l’Américain Francisco Goldman pour Dire son nom (Christian Bourgois) et celui de l’essai à Laure Murat pour L’Homme qui se prenait pour Napoléon (Gallimard).
« Ce prix est d’abord pour elle, pour Jayne Mansfield », a dit Simon Liberati, interrogé peu après l’annonce du prix. « Je suis d’abord content pour elle qui a eu une féminité très contestée, beaucoup caricaturée, et qu’elle soit couronnée par un jury de femmes, c’est quelque chose qui me touche beaucoup », a-t-il ajouté.
Auparavant, le personnage de son deuxième livre, Nada exist (2007), était un photographe de mode, passé de la célébrité à la dérive. Déjà l’attraction de Simon Liberati pour la déchéance ?
L’auteur s’en défend : « Ce n’est pas la décadence de Jayne Mansfield qui me plaît, mais son énergie. Elle dénichait toujours l’argent pour assurer un train de vie énorme. Elle me fascine depuis mes 17 ans. » « De sa vie, on ne se souvient que de sa mort », dit-il.
Jayne Mansfield s’est tuée dans un accident de voiture le 29 juin 1967, la nuit, sur la route 90 entre Beloxi et La Nouvelle-Orléans. Collision frontale de sa Buick avec un semi-remorque. L’une de ses perruques blondes flottait sur une branche, d’où la légende tenace de sa décapitation.
Loin d’une biographie de star, l’écrivain commence son roman par une description clinique de l’accident. Ce n’est qu’après une quarantaine de pages que le lecteur apprend l’identité de la passagère dont le crâne a éclaté contre le pare-brise.
Sous sa plume, la vedette de La blonde et moi qui se rêvait rivale de Marilyn Monroe reprend vie, par
fragments.
Cette femme au QI de 163 et au tour de poitrine de 107 cm n’a tourné que des navets, collectionné les mariages ratés, a eu cinq enfants de trois pères différents, a plongé dans l’alcool, le LSD et la névrose...

- Le Prix Médicis 2011 a été attribué à Mathieu Lindon pour son excellent roman autobiographique intitulé Ce qu’aimer veut dire (P.O.L.). Journaliste littéraire au quotidien Libération et déjà auteur d’une vingtaine de livres, Mathieu Lindon entremêle dans ce dernier ouvrage sa relation à deux figures paternelles, déterminantes dans sa formation personnelle et littéraire. ll rend hommage à son père Jérôme Lindon, mort en 2001, après avoir fondé et dirigé les prestigieuses éditions de Minuit ; et au philosophe Michel Foucault, décédé en 1984, son ami de près de trente ans son aîné. Parallèlement à ce beau choix, le prix Médicis étranger va à l’unanimité à David Grossman pour Une femme fuyant l’annonce (Seuil) et celui de l’essai à Sylvain Tesson pour Dans les forêts de Sibérie (Gallimard).

- À signaler également que le Prix Goncourt des lycéens 2011 est allé à Carole Martinez pour son Du Domaine des murmures (Gallimard). Le jury était composé de quatre garçons et neuf filles, représentant une cinquantaine d’établissements français et trois de l’étranger (Belgique, Québec et Lycée français de Londres).
- Le Prix Femina, décerné au journaliste et romancier Simon Liberati pour Jayne Mansfield 1967 (Grasset), méditation sur le destin de cette blonde plantureuse, sex-symbol brisé par Hollywood, qui se voulut star, finit en bimbo trash, avant de mourir sur une route à 34 ans, le crâne broyé.Le Femina étranger est allé à l’Américain Francisco Goldman pour Dire son nom (Christian...
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