La communauté internationale doit imposer à l'Iran des sanctions internationales "très sévères et paralysantes", a déclaré lundi M. Lieberman devant la Commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense dont les débats se déroulent à huis clos, selon Maariv.
Ces sanctions devraient notamment viser la Banque centrale d'Iran et les exportations de pétrole de ce pays, après la publication du prochain rapport de l'Agence internationale pour l'Energie Atomique (AEIA) sur son programme nucléaire, a précisé M. Lieberman.
"Si les Etats-Unis n'entament pas des démarches en vue de telles sanctions sévères contre l'Iran, cela signifie que les Américains et l'Occident s'accomodent d'un Iran nucléaire", a encore affirmé le ministre.
S'exprimant mardi à la radio publique israélienne, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a indiqué qu'il s'attendait à "un rapport plutôt grave de l'AEIA, bien qu'il y ait encore des tentatives visant à le radoucir".
Selon lui, "ce rapport montrera que l'Iran continue de tromper la communauté internationale et poursuit ses efforts vers l'arme atomique (...) J'espère qu'il y aura de graves sanctions internationales".
Interrogé sur la possibilité d'une intervention militaire israélienne contre l'Iran, M. Barak a répondu: "Israël est le pays le plus fort de la région, de Tripoli en Libye jusqu'à Téhéran, mais la guerre, ce n'est pas un pique-nique, et il est irresponsable et démagogique d'effrayer l'opinion".
M. Barak a cependant souligné que "les missiles de l'Iran ou du Hezbollah (libanais) ne constituent pas une menace existentielle pour Israël".
Le président israélien Shimon Peres a de son côté averti dimanche que "la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran est plus proche qu'une option diplomatique".
Les plus commentés
BDL : le jeu dangereux de Joseph Aoun
Naïm Kassem : La résistance continue par sa présence et sa sagesse
Législatives et Sénat au Liban : ce qu'il faut savoir sur les propositions de loi de Hassan Khalil