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Liban

Berry : Les raisons de la relance du dialogue sont cette fois extérieures

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a jugé que le financement du Tribunal spécial pour le Liban est une question « marginale ». « En réalité, le problème est lié à sa constitutionnalité, à comment il a été mis sur pied, a-t-il affirmé. La démocratie libanaise garantit sa mise au vote en Conseil des ministres, et s’ils souhaitent présenter ce financement au Parlement, ils seront les bienvenus. »
Interrogé hier par la chaîne de télévision du Hezbollah al-Manar, le n° 2 de l’État s’est demandé pourquoi l’Occident « a attendu 8 mois après la formation du gouvernement de Saad Hariri avant d’exiger le paiement de la contribution libanaise, alors que le cabinet Mikati, à peine âgé de quatre mois, est déjà harcelé dans ce même sens ».
« Il n’y a pas de véritable Liban sans dialogue, a déclaré M. Berry. Appeler à la relance de ce dialogue est une chose essentielle, mais quiconque s’imagine que ces appels répondent à des impératifs locaux se trompe lourdement : les raisons de cet urgent retour au dialogue sont extérieures », a asséné Nabih Berry, insistant sur « l’importance » de ce qui se passe en Syrie et du retrait US de l’Irak, qu’il a qualifié d’« échec » pour Washington.
« Je n’ai pas discuté officiellement de la question du dialogue avec le président Sleiman, je le ferai bientôt », a-t-il dit, relevant avoir évoqué cette question mercredi dernier avec le chef du bloc parlementaire du courant du Futur, l’ancien PM Fouad Siniora. « Je l’ai prié de bien étudier ce dossier avant de donner sa réponse. Ceux qui croient que les armes du Hezbollah sont une matière à dialogue se trompent aussi », a ajouté M. Berry, précisant qu’il reste « attaché » à la question de la stratégie de défense. « Qu’ils prennent cette trinité armée-peuple-résistance et qu’ils l’ordonnent et l’agencent comme ils veulent », a-t-il encore affirmé.
Enfin, Nabih Berry a affirmé « ne pas craindre une nouvelle guerre israélienne », tout en mettant en garde contre « la folie des militaires et la guerre ambulante entre (le PM israélien Benjamin) Netanyahu et (son ministre de la Défense, Ehud) Barak ».
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a jugé que le financement du Tribunal spécial pour le Liban est une question « marginale ». « En réalité, le problème est lié à sa constitutionnalité, à comment il a été mis sur pied, a-t-il affirmé. La démocratie libanaise garantit sa mise au vote en Conseil des ministres, et s’ils souhaitent présenter ce financement au Parlement,...
commentaires (3)

Excusez : et Abou Chakra, Ali, Carlos, tous ceux que j'oublie, et surtout et avant tout, bien sûr : les gentilles DAMES. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

14 h 50, le 05 novembre 2011

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Commentaires (3)

  • Excusez : et Abou Chakra, Ali, Carlos, tous ceux que j'oublie, et surtout et avant tout, bien sûr : les gentilles DAMES. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    14 h 50, le 05 novembre 2011

  • Saleh Issal, Kamel, Chris, Pierre, Robert, André vos avis ? Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    14 h 46, le 05 novembre 2011

  • Il n'y a pas de véritable Liban sans dialogue, a dit le Président de la Chambre Monsieur Berry. _ Un bon début de discours. Et de matraquer immédiatement que quiconque s'imagine que ses appels répondent à des impératifs locaux se trompe lourdement. _ De quoi veut-il que l'on discute alors ? Est-ce des dettes et de la crise grecques ? ou du cyclone financier qui frappe l'oeucouménée ? Non et non, mon président, les Libanais veulent discuter de leurs problèmes locaux, de leurs problèmes à eux et non ceux des autres, des problèmes qui les divisent. Ils doivent dialoguer pour arriver à l'Entente et à l'Unité et sauver la Patrie. vous devez leur garantir la validité des accords passés, déjà convenus autour de la table ronde, et discuter de tous les sujets de discorde restants, dans le pays, sans exception aucune, et sans conditions préalables de quiconque. Sinon, ce n'est pas à un dialogue que vous les invitez, mais à des discussions marginales. Les armes sont un problème local. Le TSL est un problème local. La loi électorale est un problème local. Les retombées des évènements régionaux sont un problème local. Et nous avons tant d'autres problèmes locaux à discuter. ETC...ETC...ETC... Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    04 h 00, le 05 novembre 2011

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