Le président du Parlement Nabih Berri, qui doit rencontrer le président Michel Sleiman avant la fin de la semaine, a affirmé au quotidien as-Safir, dans son édition de lundi, qu’il discutera avec le président de la relance du dialogue national et des raisons qui empêchent jusqu’à présent cette relance.
M. Berri a affirmé au journal que le Premier ministre Nagib Mikati, le Hezbollah, le bloc du changement et de la réforme et le bloc du député Walid Joumblatt ont tous accepté en principe de participer à un nouveau dialogue national et que la question "dépend de la position du 14 Mars, notamment le Courant du futur".
Le président du Parlement a assuré qu’il est prêt à discuter de cette question avec le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, "si la rencontre avec le président établit des bases solides" pour un nouveau dialogue national.
"Le dialogue devrait se dérouler sans pré-conditions", a par ailleurs insisté M. Berri.
Le député du Courant du futur Riad Rahhal a affirmé lundi à cet égard, lors d’une intervention à la Voix du Liban, que tout dialogue national "devrait traiter la question de la stratégie de défense nationale" et que le Liban ne peut pas continuer à vivre avec les "armes illégales".
Pour sa part, un autre député du Courant du futur, Jamal Jarrah, a affirmé à la même station de radio, lundi, que les décisions prises à la table de dialogue n'ont pas été mises à exécution pour des raisons connues par le 8 Mars. Il a ajouté que si le dialogue vise à appliquer ce qui a déjà été convenu, alors le Courant du futur y participera, mais si le dialogue est un moyen de contourner le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et son financement, alors le Courant refusera d’y participer.
M. Berri a affirmé au journal que le Premier ministre Nagib Mikati, le...
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