« J’ai regardé l’accident de Dan lorsqu’il a été montré au ralenti dans les journaux télévisés. J’ai été choqué pendant deux ou trois jours. Celui de Marco, je l’ai vu en direct. Je regardais la course et je ne pouvais pas y croire », a raconté Alonso.
« Mais ces choses arrivent. Ce sont des jours très tristes pour le sport mécanique et pour nous en général », a poursuivi le pilote de Ferrari.
« Mais quand on court, on ferme la visière et on ne s’inquiète pas du risque. On aime la compétition, la course, l’adrénaline qui nous vient du pilotage. Cela aveugle par rapport au risque », a reconnu l’Espagnol.
« On sait que c’est dangereux. Quand on roule à 320 km/h, ce qui sera plus ou moins la vitesse maximale sur cette piste, si quelque chose se produit sur la voiture, il y a un risque de gros accident. Mais il est impossible de s’en émouvoir quand on roule à cette vitesse », a-t-il souligné.
« Même si on connaît le risque encouru, on aime notre sport », a-t-il lancé.