Rechercher
Rechercher

À La Une - Libye

Saïf el-Islam propose de se rendre à la CPI, selon le CNT

Saïf el-Islam, en fuite depuis la chute du régime en août, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, à l'instar de Abdallah el-Senoussi.

Saïf el-Islam est en fuite depuis la chute du régime en août. Paul Hackett/Files/

Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf el-Islam, et l'ancien chef des services de renseignements du régime déchu, Abdallah el -Senoussi, proposent de se rendre à la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé mercredi un haut responsable militaire du Conseil national de transition (CNT). "Ils proposent de se rendre à (la juridiction de) La Haye", a déclaré à Reuters Abdel Majid Mlegta.

 

Le responsable en question a précisé que son information émanait de sources proches des services de renseignements qui lui ont dit que les deux fugitifs cherchaient à passer un accord pour se rendre à la CIP par le truchement d'un pays voisin non précisé.

Ils auraient conclu qu'ils n'étaient plus en sécurité en Libye et qu'ils ne le seraient pas plus en Algérie ou au Niger, a-t-il dit, précisant que le Niger réclamait une trop forte somme d'argent.

 

A La Haye, la CPI n'a pas confirmé cette offre. "Nous n'avons pour le moment aucune confirmation. Nous tentons d'entrer en contact avec le CNT pour plus d'information", a déclaré le porte-parole du tribunal international, Fadi el-Abdallah.

Le fils du guide défunt, longtemps présenté comme son dauphin présomptif, est visé par un mandat d'arrêt international, tout comme Abdallah el-Senoussi. Mouammar Kadhafi faisait l'objet également d'un mandat d'arrêt.

 

Saïf el-Islam est en fuite depuis la chute du régime en août. Il a quitté précipitamment la ville de Bani Walid la semaine dernière et il se trouverait, depuis, dans l'extrême sud-ouest de la Libye, à proximité des frontières avec l'Algérie et le Niger.

D'après un responsable du CNT, il s'apprêterait à quitter la Libye muni d'un faux passeport qui lui aurait été remis dans la région de Mourzouk. Sa fuite serait préparée par Abdallah el-Senoussi, également dans la région.

Depuis la mort de Mouammar Kadhafi, jeudi dernier, Saïf el-Islam a été signalé tour à tour dans la région de Syrte puis près de Bani Walid, beaucoup plus au nord. C'est l'interception de conversations par téléphone satellite Thuraya qui aurait permis aux nouvelles autorités libyennes de retrouver sa trace dans la région désertique de Ghat. "Nous avons également été alertés par une source d'un service de renseignement voisin", a ajouté le responsable du CNT.

Mais la géographie locale favoriserait sa fuite. "Cette région est très, très difficile à surveiller et à encercler. Il nous faut des avions. Même l'OTAN ne peut pas contrôler cette zone", a-t-il souligné.

 

Saïf el-Islam est le dernier fils Kadhafi encore en fuite : trois autres ont été tués, dont Mouatassim, mort le même jour que le père, jeudi dernier, après avoir été capturé près de Syrte ; deux se sont réfugiés en Algérie avec la veuve du Guide, Safia, et sa fille Aïcha, et un dernier, Saadi, a fui au Niger.

 

Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf el-Islam, et l'ancien chef des services de renseignements du régime déchu, Abdallah el -Senoussi, proposent de se rendre à la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé mercredi un haut responsable militaire du Conseil national de transition (CNT). "Ils proposent de se rendre à (la juridiction de) La Haye", a déclaré à Reuters Abdel Majid Mlegta.
 
Le...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut