Rechercher
Rechercher

Liban - Commémoration

Pas de coexistence possible entre les armes légales et illégales, souligne Dory Chamoun

Une messe a été célébrée samedi à la mémoire de Dany Chamoun, de son épouse Ingrid et de leurs enfants, Tarek et Julien, assassinés il y a 21 ans.
À l’occasion de la 21e commémoration de l’assassinat de Dany Chamoun, de son épouse Ingrid et de leurs enfants Tarek et Julien, le PNL a fait célébrer une messe samedi, en l’église Saint-Antoine à Sodeco. La cérémonie a été célébrée par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Elle s’est déroulée en présence du président du PNL, le député Dory Chamoun, et de la famille Chamoun, des députés Antoine Zahra et Nadim Gemayel, de Joyce Amine Gemayel, de Solange Gemayel, de la bâtonnière de Beyrouth, Amal Haddad, de l’ancien député Michel Sassine, du coordinateur du secrétariat général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, du président du Mouvement du changement, Élie Mahfouz, du conseiller de la présidence du parti des Forces libanaises, Wehbé Katicha, du secrétaire général du PNL, Élias Abou Assi, et de nombreuses personnalités.
L’archevêque Boulos Matar a insisté, dans son sermon, sur le militantisme de Dany Chamoun pour son pays, jusqu’au sacrifice de sa vie et de celles des siens. « Il a donné sa vie pour la cause du Liban souverain, libre et indépendant », a-t-il souligné.
À l’issue de la messe, le député Dory Chamoun a d’abord salué les martyrs, indiquant qu’eux seuls éclairent le processus national et préservent le respect des constantes. M. Chamoun a estimé que le Liban traverse actuellement une période anormale à tous les niveaux. « Il est impossible de concilier entre la logique de l’État et du non-État, entre l’État et le mini-État », a-t-il dit. « Il n’existe aucune coexistence possible entre l’armement légal dont l’objectif, défini par la Constitution et la loi, est de protéger la sécurité, la stabilité et le territoire de la nation, et l’armement illégal qui transforme le pays et les citoyens en otages de croyances et d’intérêts communautaires et régionaux », a-t-il encore souligné. Et d’ajouter, concernant l’armement illégal, que celui-ci est un moyen, pour ceux qui le possèdent, de faire usage de la force et de « renverser le principe de l’égalité entre les Libanais ».
M. Chamoun a également dénoncé les paris et les alliances de la partie qui détient l’armement illégal, qui la placent en état de confrontation avec la communauté internationale. « Par leur silence, ils légalisent les violations syriennes répétées de la souveraineté du Liban, ainsi que les pratiques mafieuses de l’ambassade de Damas contre les opposants, de même que les prises de position honteuses de l’ambassadeur de Syrie, et son mépris des hauts fonctionnaires et des personnalités politiques... » a-t-il encore dénoncé.
À l’occasion de la 21e commémoration de l’assassinat de Dany Chamoun, de son épouse Ingrid et de leurs enfants Tarek et Julien, le PNL a fait célébrer une messe samedi, en l’église Saint-Antoine à Sodeco. La cérémonie a été célébrée par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Elle s’est déroulée en présence du président du PNL, le député Dory Chamoun,...
commentaires (3)

Cher Pierre, si je leur avais enlevé le mot Résistance il m'aurait accusé de SIO. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

12 h 14, le 24 octobre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Cher Pierre, si je leur avais enlevé le mot Résistance il m'aurait accusé de SIO. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    12 h 14, le 24 octobre 2011

  • votre proposition cher Anastase s'appelle Garde Nationale et de nombreux pays l'utilisent dont les Etats Unis, l'Allemagne, la Suisse, Chypre etc.... Mais cela n'arrange pas nos troubles fêtes locaux qui se prennent tous pour des Napoléons ou même pires des Césars!

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 26, le 24 octobre 2011

  • Un Etat ! Une armée ! C'est la constitution de toute Nation digne de ce nom. Quand il y a occupation, et que l'Etat ne peut plus fonctionner proprement, il y a résistance populaire contre l'occupant. Quand il y a libération, et que l'Etat reprend normalement ses fonctions, même si certains terrains restent occupés et sont sujets à litige, Il y a l'Etat et l'Armée Nationale, sous les ordres du gouvernement légal du pays, dont la charge de libération, par des moyens politiques ou militaires, leur incombe. Dans le cas du Liban, dont l'Armée se voit refuser d'être dotée par les pays fournisseurs de matériel adéquat pour lui permetre de défendre le pays, une résistance populaire Nationale, formée de toutes les souches de la population," et non d'une seule", bien armée, près des frontières internationales et ailleurs, mais loin des habitations, exclusivement sous l'égide de l'Armée, serait utile pour seconder cette dernière dans sa tâche. Il reste à trouver une formule pour une telle résistance, pour sa sauvegarde militaire, et un système de co-habitation avec l'Armée Nationale. La décision de guerre ou de paix restant la responsabilité exclusive du gouvernement du pays. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    21 h 35, le 23 octobre 2011

Retour en haut