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Moyen Orient et Monde

Condoleezza Rice, objet d’une « étrange fascination »

L’ancienne secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice raconte qu’elle a fait l’objet d’une « étrange fascination » de la part de Mouammar Kadhafi, dans un extrait de ses Mémoires publié jeudi à l’occasion de la mort de l’ex-dictateur libyen. Dans No Higher Honor, qui doit paraître le 1er novembre aux États-Unis, l’ancienne chef de la diplomatie de George W. Bush revient sur l’accueil que lui avait réservé le bouillant colonel dans sa résidence de Tripoli en septembre 2008. « Kadhafi avait une fascination assez étrange à mon endroit, demandant à des visiteurs pourquoi sa “princesse africaine” ne lui rendait pas visite », écrit l’ancienne diplomate. Elle explique qu’elle avait été avertie avant l’entretien de ne pas s’offusquer du comportement « dément » du Guide, mais ses appréhensions ont rapidement été justifiées. Le dictateur l’a invitée à dîner dans sa cuisine privée et lui a offert un album de photos la représentant avec des dirigeants mondiaux, le tout avec en fond sonore Une fleur noire à la Maison-Blanche, un morceau écrit spécialement pour elle par un compositeur libyen. « C’était bizarre, mais au moins ça n’avait rien de torride », souligne « Condi », comme pour rassurer ses lecteurs. « Je suis ressortie de cette visite en réalisant à quel point Kadhafi vivait dans sa bulle », confie Mme Rice, concluant : « Je me demandais s’il comprenait vraiment ce qui se passait autour de lui. Et j’étais très contente que nous l’ayons dépossédé de ses armes de destruction massive. »
L’ancienne secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice raconte qu’elle a fait l’objet d’une « étrange fascination » de la part de Mouammar Kadhafi, dans un extrait de ses Mémoires publié jeudi à l’occasion de la mort de l’ex-dictateur libyen. Dans No Higher Honor, qui doit paraître le 1er novembre aux États-Unis, l’ancienne chef de la diplomatie de George W. Bush revient sur l’accueil que lui avait réservé le bouillant colonel dans sa résidence de Tripoli en septembre 2008. « Kadhafi avait une fascination assez étrange à mon endroit, demandant à des visiteurs pourquoi sa “princesse africaine” ne lui rendait pas visite », écrit l’ancienne diplomate. Elle explique qu’elle avait été avertie avant l’entretien de ne pas s’offusquer du comportement « dément » du Guide, mais ses...
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