Un projet de résolution a été distribué aux quinze pays du Conseil mardi soir. Il doit être discuté mercredi au niveau des experts puis soumis à un vote à la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine, a ajouté ce diplomate sous couvert d'anonymat.
"Je ne m'attends à aucun problème majeur" quant à l'adoption du texte, a souligné ce diplomate.
La situation est différente au Yémen et en Syrie, car au Yémen l'opposition est armée, a-t-il encore insisté.
"Nous avons besoin des quinze votes des pays membres (du Conseil de sécurité) afin de faire passer un message condamnant les violences dans ce pays", a-t-il dit.
Les cinq membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine) sont tous d'accord pour adopter le texte, a expliqué ce diplomate.
Malgré des mois de protestation et de pressions internationales et régionales, le président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 33 ans et accusé de corruption et de népotisme, refuse de partir et rejette un plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe pour un transfert pacifique du pouvoir.
Au moins 861 personnes ont été tuées et 25.000 blessées depuis le début des manifestations, selon une lettre du Mouvement de la jeunesse yéménite envoyée début octobre aux Nations unies.
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