Le Liban s’est ainsi placé à la 120e place du classement et à la 11e place parmi les pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en termes d’indice d’efficacité des gouvernements. L’indice mesure l’efficacité de la bureaucratie en place et la qualité des services publics rendus à la population. Au niveau mondial, le Liban est ainsi arrivé avant l’Éthiopie et le Lesotho, mais derrière le Tonga et le Vietnam, tandis qu’il s’est placé avant la bande de Gaza et l’Égypte, mais derrière le Maroc et l’Arabie saoudite, sur le plan régional.
Selon l’étude, 56,7 % des pays du classement ont obtenu un meilleur score que celui du Liban.
En termes de sous-indices, le pays du Cèdre s’est placé au 195e rang mondial et à la 15e place régionale en termes de stabilité politique. L’indicateur mesure la probabilité du pays à être proie au terrorisme, à la violence et à l’instabilité sur une année. Au niveau mondial, le Liban s’est ainsi placé devant le Tchad et le Burundi, mais après la Colombie et Israël, tandis qu’il s’est classé avant l’Iran et la bande de Gaza au niveau régional, mais après l’Algérie. Le Liban a perdu deux rangs au niveau mondial et un rang au niveau régional. Il convient de noter que, selon la Banque mondiale, plus de 90 % des pays du monde ont obtenu un score meilleur que celui du Liban en termes de stabilité politique.
Quant au sous-indice appelé « Voix et participation », le Liban s’est classé à la 137e place mondiale et à la 2e place parmi les pays de la région MENA. Cette catégorie mesure la capacité des citoyens à choisir le gouvernement en place en évaluant la liberté d’expression, de se constituer en associations ou encore la liberté de la presse. Le Liban est ainsi arrivé avant le Guatemala et les Comores au niveau mondial, mais derrière le Sénégal et le Niue, tandis qu’il a devancé tous les pays de la région MENA en 2010. Sur cet indicateur, 64,2 % des pays ont obtenu un meilleur score que le Liban.
Au niveau de la qualité de la réglementation, indicateur qui évalue l’application des lois favorables aux marchés, le Liban s’est placé au 98e rang mondial et au 10e parmi les pays de la région MENA.
Il a ainsi devancé la Tunisie et la Serbie, mais s’est classé après le Ghana et la Namibie, tandis qu’il est arrivé avant le Maroc et après l’Arabie saoudite et le Koweït dans la région.
Le Liban s’est par ailleurs classé au 148e rang mondial et à la 14e place de la région MENA dans la catégorie « Règles et lois », indicateur qui mesure le niveau de confiance des citoyens d’un pays en la capacité de ce dernier à faire respecter les lois. Le Liban est ainsi arrivé avant les îles de Salomon, mais derrière le Kosovo et l’Indonésie, tandis qu’il s’est classé avant l’Algérie et l’Iran, mais après la Syrie et la bande de Gaza dans la région. Dans cette catégorie, le Liban a régressé de deux places au niveau mondial, tandis que son classement est resté inchangé au niveau régional.
Le Liban s’est enfin classé au 165e rang mondial et au 14e rang régional en termes de contrôle de la corruption.
Il est ainsi arrivé avant le Honduras et le Uganda, mais après la République dominicaine et les Philippines, tandis qu’il s’est classé avant l’Iran et la Syrie, mais derrière l’Égypte et l’Algérie dans la région. Sur cet indicateur, le Liban a ainsi reculé d’un point au niveau mondial, mais a avancé d’une place au niveau de la région MENA. Selon la Banque mondiale, 78,1 % des pays ont obtenu un meilleur score que celui du Liban au niveau de cet indicateur.