Il a commencé par relever que « les mouvements de protestation dans plusieurs capitales internationales ont mis en relief la nécessité de revoir les fondements de l’ordre économique international qui ne tient compte que des gains matériels et laisse peu de place aux considérations socio-économiques ».
Estimant que « l’anéantissement du concept de l’État-providence se répercute immanquablement sur les couches les plus pauvres de la société », M. Joumblatt a jugé « inévitable de réhabiliter ce concept pour que l’État s’occupe de ses citoyens, sans exception aucune, et accorde aux dossiers, tels que l’éducation et l’enseignement, l’attention qu’ils méritent ».
Au niveau local, M. Joumblatt a exprimé l’espoir que « les calculs politiques et sectaires seront dépassés au moment de l’examen des projets de développement qui sont nécessaires au cycle économique ». « La lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme, le renforcement de l’enseignement public, le développement de l’Université libanaise, l’exécution de projets hydrauliques et électriques, la construction de barrages et de lacs artificiels, le règlement du dossier des biens-fonds maritimes, la préservation de la nature et de l’environnement, ainsi que la dynamisation des secteurs productifs doivent être abordés de façon scientifique, professionnelle et non politique, en raison de leur impact sur la société », a-t-il expliqué.
Après avoir souligné que « la sage gestion du secteur bancaire a barré la voie à d’importants problèmes financiers », le chef du PSP a estimé qu’ « en dépit de l’importance de la décision de hausser les salaires, cette mesure devrait être précédée d’une série de mesures au niveau de la réforme administrative ». Il a jugé tout aussi nécessaire de trouver des sources de financement à la nouvelle hausse des salaires « afin d’éviter l’inflation plus tard », avant de rappeler que Paris III avait relevé ce point. « Au fait, a-t-il poursuivi, où est cette élite qui nous donne des leçons au quotidien au sujet des réformes et de la lutte contre la corruption (en allusion au chef du CPL, le général Michel Aoun) ? Est-il vrai également que des fonds arabes avaient présenté au ministère de l’Énergie des offres pour financer l’accroissement de la production électrique et qu’elles ont été rejetées ? »
Mais cher M. Joumblatt..."l'élite" libanaise,c'est les 40 voleurs,dont je crains fort que vous fassiez partie à l'insu de votre plein gré bien sûr....reste à trouver Ali Baba....waynak ya Ali????
12 h 45, le 18 octobre 2011