Le député et chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt,a nié lors d'une interview à la chaîne du Hezbollah, al-Manar, que ses relations avec le parti de Dieu se soient dernièrement refroidies, qualifiant sa rencontre, jeudi soir, avec Hassan Nasrallah de "franche".
Le chef du PSP a soutenu l'équation armée-peuple-résistance, ajoutant toutefois qu'"il faudrait, un jour, relancer la discussion sur une stratégie nationale de défense." "Mais un dossier aussi important que les armes ne devrait pas être discuté dans les médias", a-t-il poursuivi. Et M. Joumblatt de souligner : "Il est important de ne pas lier la question des armes du Hezbollah au dossier de l'implantation des Palestiniens au Liban, ce sont deux sujets différents. Pour nous, les armes du Hezb doivent être liées à la défense du Liban".
Evoquant le dossier du Tribunal international pour le Liban (TSL), M. Joumblatt a assuré que son bloc votera pour son financement si un accord n'est pas conclu au sein du Conseil des ministres. "Je souhaite toutefois que nous arrivions à un compromis", a-t-il ajouté. En ce qui concerne la Syrie, M. Joumblatt s'est déclaré opposé à la "solution sécuritaire" à laquelle a recours le régime syrien pour mater l'opposition.
Le chef du PSP a soutenu l'équation armée-peuple-résistance, ajoutant toutefois qu'"il faudrait, un...
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