Le voyage du commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi, à Washington n’a pas permis d'infléchir la décision des États-Unis de geler leur assistance militaire à l’armée, affirme le quotidien as-Safir dans son édition du jour. Durant la rencontre, jeudi dernier, entre le général Kahwagi, le secrétaire d’État adjoint William Burns, et l’assistant du secrétaire pour les affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, ces deux derniers auraient insisté sur l’importance que le Liban protège les opposants syriens réfugiés au Liban et qu’il s’engage à respecter le Tribunal spécial pour le Liban (TSL). L’ambassadrice des États-Unis au Liban avait déjà affirmé lors de plusieurs rencontres avec des responsables libanais que ces deux questions sont primordiales pour l’administration américaine.
Une source du département d’État américain a néanmoins déclaré au journal que les relations entre les deux armées sont bonnes.
De 2005 à 2010, les États-Unis donnaient environ 100 millions de dollars d’aide militaire au Liban annuellement, mais cette aide a été suspendue.
En septembre dernier, lors de la rencontre entre le Premier ministre libanais Nagib Mikati et la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, cette dernière a affirmé que malgré le fait que les États-Unis sont conscients de l’importance de leur aide militaire à l’armée libanaise, ils ne peuvent accepter que des groupes armés prennent en charge certaines tâches de l’État ou du gouvernement. Une référence claire au Hezbollah.
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