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Moyen Orient et Monde - France

Sarkozy sort de sa réserve, le ton monte entre Hollande et Aubry

Au surlendemain d’une consultation synonyme de succès pour le parti socialiste (PS), qui a recensé plus de 2,5 millions de votants, le chef de l’État français s’est pour la première fois exprimé hier sur l’organisation de ce scrutin, pour suggérer qu’il était contraire à l’esprit de la Ve République. « La Ve République ne peut être l’otage des partis politiques et le candidat (à la présidentielle) pris en otage par son parti, le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours », a ainsi affirmé Nicolas Sarkozy.
Le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir, a vu dans cette réaction le signe « d’un immense désarroi » de M. Sarkozy, et la confirmation que « la droite est ébranlée par le succès du scrutin ». François Hollande a dénoncé de son côté « une mauvaise interprétation » du président.
Dans le même temps, le ton est monté hier entre M. Hollande et Martine Aubry, les deux finalistes de la primaire socialiste. Jusqu’ici très mesuré, M. Hollande, arrivé en tête du premier tour, a dénoncé « les manœuvres obliques » et le caractère « insidieux » des attaques venues du camp de son adversaire. Martine Aubry, après avoir affirmé que François Hollande représentait une gauche « molle », a quant à elle insisté sur les qualités qu’elle estime posséder pour gouverner la France.
Les deux candidats, qui débattront directement ce soir à la télévision, cherchent à afficher leur ancrage à gauche, afin de séduire les électeurs du troisième homme de cette primaire, Arnaud Montebourg, qui a réalisé un score aussi élevé qu’inattendu (17 %). Considéré comme le plus à gauche des six candidats, il n’a pour l’instant donné aucune consigne pour le second tour.

(Source : AFP)
Au surlendemain d’une consultation synonyme de succès pour le parti socialiste (PS), qui a recensé plus de 2,5 millions de votants, le chef de l’État français s’est pour la première fois exprimé hier sur l’organisation de ce scrutin, pour suggérer qu’il était contraire à l’esprit de la Ve République. « La Ve République ne peut être l’otage des partis politiques et le...
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