« L’association dénonce le rôle provocateur de la part de l’Iran, qui a poussé les autorités libanaises à faire pression sur la direction du Festival de Beyrouth pour soumettre le film à une censure préalable, ce qui a poussé la direction concernée à retirer le film, mesure préventive à une éventuelle décision de la Sûreté générale de censurer le film », a affirmé Journalistes contre la violence dans son communiqué.
L’association a également dénoncé la logique qui voudrait qu’une censure préalable soit imposée à des œuvres artistiques au nom du principe « d’atteinte aux relations avec un pays frère ». « Il n’y a rien à faire avec ce pouvoir qui tient à privilégier l’intérêt iranien aux dépens de l’intérêt libanais, et qui met le régime libanais sur le même pied d’égalité que le régime iranien, ce qui en fait un régime liberticide et le met en porte-à-faux avec son histoire et son rôle d’avant-garde à ce niveau. Plus que cela, (ce pouvoir) applique au final une politique iranienne, et l’ambassadeur d’Iran est devenu un tuteur sur la vie politique et culturelle au Liban », souligne le communiqué. « Aucune valeur n’est supérieure à la liberté. Ce qui porte atteinte aux relations entre les États est l’ingérence d’un pays dans les affaires d’un autre, comme le font par exemple Damas et Téhéran, en exportant la violence sous toutes ses formes. De plus, la liberté n’a jamais été un fardeau que pour les régimes répressifs et archaïques », a ajouté l’association, qui a appelé à mettre un terme aux ingérences de l’ambassadeur iranien et qui a souligné enfin son refus de toute forme de censure a priori.
De son côté, la Sûreté générale a fait paraître un communiqué pour préciser qu’elle n’avait pas empêché le réalisateur iranien de se rendre au Liban. Le Festival international du film de Beyrouth a précisé pour sa part dans un communiqué que tous les films au programme du festival avaient obtenu un visa d’exploitation de la Sûreté générale et que l’ensemble des hôtes du festival également. « L’interdiction est venue d’Iran », note le communiqué du festival.
Il convient d’indiquer qu’en soirée, le bureau d’information de l’ambassade d’Iran à Beyrouth a publié un communiqué dans lequel il attribue au réalisateur Nader Davoodi une déclaration dans laquelle il affirme qu’il a demandé « il y a un mois » au festival de Beyrouth de retirer son film du programme. Selon le communiqué de l’ambassade, M. Davoodi a démenti avoir été empêché de se rendre au Liban, se demandant, toujours d’après l’ambassade, pour quelles raisons « le festival de Beyrouth s’est livré à un tel tapage médiatique » autour de son cas.
commentaires (10)
Comment faire comprendre aux pales copies d'Helene Joun l'originale, que les perses sont un peuple de progres dans l'histoire de ce monde, que si aujourd'hui on a des mollahs, c'est transitoire, les mollahs font progresser leur peuple scientifiquement, c'est vrai ils ne s'habillent pas en prada, mais tout se fabrique en Iran avec une technologie propre meme si elle demande a se parfaire, mais a comparer avec les ben saoud, c'est le ciel et la terre, ces derniers vont aussi disparaitre mais n'auront rien laisse aux generations futures. La Chine communiste de Mao a fait beaucoup d'erreur mais les chinois ont herite de quelqe chose sur quoi ils peuvent batir aujourd'hui, mais les ben saoud que laisseront ils ? J'ai jamais doute de votre cultures Christian et Tasso et ce que vous tentez d'expliquer a la pale copie, je souhaite sincerement qu'il vous ecoutera, mais j'en doute.
Jaber Kamel
10 h 01, le 11 octobre 2011