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Liban

Journalistes contre la violence dénonce une tutelle iranienne sur la vie culturelle au Liban

L’association Journalistes contre la violence a dénoncé hier « l’intervention flagrante » de Téhéran pour interdire au réalisateur iranien Nader Davoodi de se rendre au Liban, où il devait prendre part au Festival international du film de Beyrouth afin d’y présenter son documentaire Rouge, blanc et vert, qui traite de la violence dans les semaines ayant précédé l’élection présidentielle de 2009 en Iran.
« L’association dénonce le rôle provocateur de la part de l’Iran, qui a poussé les autorités libanaises à faire pression sur la direction du Festival de Beyrouth pour soumettre le film à une censure préalable, ce qui a poussé la direction concernée à retirer le film, mesure préventive à une éventuelle décision de la Sûreté générale de censurer le film », a affirmé Journalistes contre la violence dans son communiqué.
L’association a également dénoncé la logique qui voudrait qu’une censure préalable soit imposée à des œuvres artistiques au nom du principe « d’atteinte aux relations avec un pays frère ». « Il n’y a rien à faire avec ce pouvoir qui tient à privilégier l’intérêt iranien aux dépens de l’intérêt libanais, et qui met le régime libanais sur le même pied d’égalité que le régime iranien, ce qui en fait un régime liberticide et le met en porte-à-faux avec son histoire et son rôle d’avant-garde à ce niveau. Plus que cela, (ce pouvoir) applique au final une politique iranienne, et l’ambassadeur d’Iran est devenu un tuteur sur la vie politique et culturelle au Liban », souligne le communiqué. « Aucune valeur n’est supérieure à la liberté. Ce qui porte atteinte aux relations entre les États est l’ingérence d’un pays dans les affaires d’un autre, comme le font par exemple Damas et Téhéran, en exportant la violence sous toutes ses formes. De plus, la liberté n’a jamais été un fardeau que pour les régimes répressifs et archaïques », a ajouté l’association, qui a appelé à mettre un terme aux ingérences de l’ambassadeur iranien et qui a souligné enfin son refus de toute forme de censure a priori.
De son côté, la Sûreté générale a fait paraître un communiqué pour préciser qu’elle n’avait pas empêché le réalisateur iranien de se rendre au Liban. Le Festival international du film de Beyrouth a précisé pour sa part dans un communiqué que tous les films au programme du festival avaient obtenu un visa d’exploitation de la Sûreté générale et que l’ensemble des hôtes du festival également. « L’interdiction est venue d’Iran », note le communiqué du festival.
Il convient d’indiquer qu’en soirée, le bureau d’information de l’ambassade d’Iran à Beyrouth a publié un communiqué dans lequel il attribue au réalisateur Nader Davoodi une déclaration dans laquelle il affirme qu’il a demandé « il y a un mois » au festival de Beyrouth de retirer son film du programme. Selon le communiqué de l’ambassade, M. Davoodi a démenti avoir été empêché de se rendre au Liban, se demandant, toujours d’après l’ambassade, pour quelles raisons « le festival de Beyrouth s’est livré à un tel tapage médiatique » autour de son cas.
L’association Journalistes contre la violence a dénoncé hier « l’intervention flagrante » de Téhéran pour interdire au réalisateur iranien Nader Davoodi de se rendre au Liban, où il devait prendre part au Festival international du film de Beyrouth afin d’y présenter son documentaire Rouge, blanc et vert, qui traite de la violence dans les semaines ayant précédé l’élection...

commentaires (10)

Comment faire comprendre aux pales copies d'Helene Joun l'originale, que les perses sont un peuple de progres dans l'histoire de ce monde, que si aujourd'hui on a des mollahs, c'est transitoire, les mollahs font progresser leur peuple scientifiquement, c'est vrai ils ne s'habillent pas en prada, mais tout se fabrique en Iran avec une technologie propre meme si elle demande a se parfaire, mais a comparer avec les ben saoud, c'est le ciel et la terre, ces derniers vont aussi disparaitre mais n'auront rien laisse aux generations futures. La Chine communiste de Mao a fait beaucoup d'erreur mais les chinois ont herite de quelqe chose sur quoi ils peuvent batir aujourd'hui, mais les ben saoud que laisseront ils ? J'ai jamais doute de votre cultures Christian et Tasso et ce que vous tentez d'expliquer a la pale copie, je souhaite sincerement qu'il vous ecoutera, mais j'en doute.

Jaber Kamel

10 h 01, le 11 octobre 2011

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Commentaires (10)

  • Comment faire comprendre aux pales copies d'Helene Joun l'originale, que les perses sont un peuple de progres dans l'histoire de ce monde, que si aujourd'hui on a des mollahs, c'est transitoire, les mollahs font progresser leur peuple scientifiquement, c'est vrai ils ne s'habillent pas en prada, mais tout se fabrique en Iran avec une technologie propre meme si elle demande a se parfaire, mais a comparer avec les ben saoud, c'est le ciel et la terre, ces derniers vont aussi disparaitre mais n'auront rien laisse aux generations futures. La Chine communiste de Mao a fait beaucoup d'erreur mais les chinois ont herite de quelqe chose sur quoi ils peuvent batir aujourd'hui, mais les ben saoud que laisseront ils ? J'ai jamais doute de votre cultures Christian et Tasso et ce que vous tentez d'expliquer a la pale copie, je souhaite sincerement qu'il vous ecoutera, mais j'en doute.

    Jaber Kamel

    10 h 01, le 11 octobre 2011

  • Pour la tutelle iranienne,j'avais envie de dire,c'est pas grave....des tutelles,on en a eu...ils sont venus...ils ont vu....et...ils n'ont pas vaincu...veni,vidi,et pas vici du tout...l'influence des mollahs partira,comme celle des muftis pas de chez nous,comme toutes les autres...parceque nous sommes et restons Libanais...l'irréductible petit pays au milieu d'un monde hostile...allez,venez....restez un peu...nous allons vous digérer...et comme tout ce qui est digéré....stop!

    GEDEON Christian

    09 h 09, le 11 octobre 2011

  • Saleh Issal, je ne voulais pas vous offenser. Je voulais simplement dire qu'on n'exagère pas les choses, car ces censures sont vieilles. Nous ne sommes pas tellement adeptes des films Perses. Quand au peuple Perse, je m'y connais du temps du Shah. Un peuple bon viveur et ouvert à tous. Souhaitons que les choses changent pour ce grand peuple héritier d'Alexandre le Grand et de Darius. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    08 h 41, le 11 octobre 2011

  • Je ne comprends pas votre réaction. J'ai vu à Paris les deux superbes films iraniens , Persepolis et tout récemment "Une Séparation". Pourquoi ne peut-on pas aimer le Cinema iranien ? Parce qu'il y a les ayatollahs ?. Mais justement, c'est bien pour cela qu'ils veulent les interdire. Aller voir le Cinema iranien de qualité est une manière de résister aux ayatollahs. Sinon pourquoi croyez vous que le Hezbollah ou ses amis les interdiraient au Liban. Est-ce parce que le Hezbollah a pris le pouvoir que nous ne devons pas aller voir les films de Nadine Labaké ? Pourtant dans une autre rubrique vous parliez positivement de l'héritage culturel Perse. Cet héritage n'est pas mort. Il existe dans les gènes du peuple iranien qui, comme le peuple libanais, est un grand peuple. Seulement nos histoires sont semées d'embuches. Pour les uns ce sont les Savak ou les Pasdarans, pour les autres ce sont les Moukhabarates du peuple frère ou les Hezbollah.

    Saleh Issal

    08 h 19, le 11 octobre 2011

  • Saleh Issal, ne me dites pas que vous vous faites du sang car on a censuré un documentaire Iranien. Cette pratique, au Liban, existe depuis que j'étais enfant. Et, d'ailleurs ne me dites surtout pas que vous aimez les films et les documentaires iraniens. Je ne vous croirai pas. On sait ce qui se passe en Iran. Cela suffit. Salutations. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    06 h 14, le 11 octobre 2011

  • Holà,messieurs,holà...ainsi donc,les milieux" sionistes" dominent le monde de la couture et du cinéma?ET vous dites çà à cause de l'affaire Galliano et de l'affaire Von Trier?C'est un peu court comme analyse,non?je ne me sens pas dominé par le milieu sioniste quand je lis,j'écoute,ou je regarde....j'ai mon jugement après tout...ce sentiment d'être dominé participe du sentiment arabe en général d'être persecuté,incompris,inférieur....il ne tient qu'à nous que çà change,non?Avec tout le pognon que brassent les arabes,comment se fait il qu'ils ne soient pas plus audibles....Voyons,le patrimoine de ces messieurs atteint des sommes astronomiques...et rien? pourquoi rien?çà c'est une vraie question.Au lieu de se lamenter sur la "superiorité " "sioniste" dans les medias,il vaudrait mieux trouver les voies de la contrebattre...parceque ce n'est pas toujours la faute des autres!

    GEDEON Christian

    05 h 16, le 11 octobre 2011

  • Vous avez raison. Les milieux sionistes dominent et le cinéma et la haute couture et les médias. Mais est-ce une bonne raison pour accepter que les milieux rétrogrades confessionnels autocrates iraniens dominent la culture et l'ouverture du Liban sous couvert du Hezbollah ? Est -ce que parce que Mr Ahmadinejad affirme qu'il n'y a pas eu de Shoah, que nous devons accepter la décision unilatérale et sans concertation qu'a pris le hezb d'interdire le journal d'Anne Frank au lyçée ? et Gad Malek ? alors que Damas l'a reçu triomphalement ? Et les metteurs en scène iraniens ? Le sionisme est une chose. Le Liban en est une autre. Nous ne pouvons accepter que sous couvert de lutte contre Israel, le hezb se soit approprié les décisions des dix huit communautés du Pays. Pourquoi nous libérer d'Israel pour nous mettre sous occupation Irano-syro-hezbollawite ?

    Saleh Issal

    04 h 31, le 11 octobre 2011

  • Merci Tasso, je sais ne me réponds pas cette fois ci c'est comme ça que je pense, mais demain sera un jour nouveau!!

    Jaber Kamel

    04 h 17, le 11 octobre 2011

  • J'approuve ce que dit Kamel. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    03 h 15, le 11 octobre 2011

  • On va me reprocher d'attirer l'attention du renvoi de Lars Van Trier du festival de Cannes cette année, pour une malheureuse parole jugée antisémite, mais bon que voulez vous j'y peux rien, je n'arrive pas à m'y faire que ce qui est injuste pour certains ne peut en aucune façon l'être pour d'autres. Et Galliano, jeté aux orties pour une parole dite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants radié à vie de la haute couture, qu'en dire ??c'est normal ?? oui ok, et pour les autres, il n'existe pas de raison de cela puisse les vexer.??

    Jaber Kamel

    19 h 13, le 10 octobre 2011

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