Riad Salamé a confiance en la solidité financière du pays.
Rappelons que Riad Salamé avait déclaré le mois dernier que la croissance économique ne dépasserait pas les 3 % cette année en raison de l’instabilité politique au cours du premier semestre, tout en s’attendant à une inflation de l’ordre de 6 % en raison de la hausse des prix des matières premières. Le gouverneur avait enfin indiqué que le Liban ne toucherait pas à ses réserves en or dont la valeur totale avoisine les 17 milliards de dollars, ce qui constitue un dispositif important de sécurité pour le pays en cas de crise financière majeure. « Nous allons préserver le niveau actuel du stock dont nous disposons », avait-il déclaré.
Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale s’est exprimé sur la crise mondiale qui touche particulièrement l’Europe et les États-Unis. « Il est grand temps de prendre des décisions non orthodoxes pour sortir de cette tourmente et sauver la Grèce, a-t-il déclaré sur la chaîne américaine. Les marchés sont pénalisés par l’hésitation et la confusion. » Pour le gouverneur de la BDL, la voie de l’austérité n’est pas celle de la sortie de crise. « Ni les États-Unis ni l’Europe ne sont en situation de croissance, le choix de l’austérité ne fait ainsi qu’aggraver la récession », a-t-il conclu. Le magazine américain Global Finance avait choisi Riad Salamé parmi les 6 meilleurs gouverneurs de Banque centrale au monde, dans son dernier classement pour 2011. Il s’agit pour ce dernier de son quatrième mandat, le gouverneur étant aux commandes de la BDL depuis 1993. À son palmarès figurent notamment la stabilisation de la livre libanaise, la restructuration du secteur bancaire et surtout la résilience du Liban face à la crise internationale de 2008.
La Syrie?C'est où çà,la Syrie....bien sûr,on n'en souffre pas...et les milliards,on va les barboter ou les rendre?
06 h 24, le 10 octobre 2011