Interrogé sur son dernier entretien avec l’ambassadrice américaine Maura Connelly, le ministre Ghosn a répondu : « Elle m’a parlé de son point de vue et je l’ai informée du mien. C’étaient deux avis divergents », a-t-il affirmé, relevant que l’armée est « trop noble pour s’ingérer dans des affaires qui peuvent se répercuter négativement sur sa force et son courage. L’armée remplit sa mission à la frontière, dans la mesure de ses capacités, pour empêcher le trafic d’armes qui seront utilisées contre le peuple syrien », a-t-il dit.
Concernant l’incursion des forces syriennes dans le village de Ersal, il a indiqué qu’une enquête est en cours, avant d’interroger le 14 Mars sur les « agressions quotidiennes, terrestres, aériennes et maritimes, de l’État hébreu ».
D’autre part, Fayez Ghosn a refusé les aides militaires « sous conditions », et « d’où qu’elles viennent », réaffirmant l’attachement du Liban à la résolution 1701.
De branche en branche le corbeau fuit quand le rossignol répète ses chants. Devinez... Anastase Tsiris
05 h 39, le 07 octobre 2011