Selon le journal Al-Ahram, le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige l'Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak en février, a assuré que l'état d'urgence serait levé "le plus tôt possible ». Mais il a ajouté que cette législation, qui permet notamment de détenir des suspects sans charges, ne sera retirée qu'à condition que "la situation sécuritaire se stabilise".
La levée de cette législation, qui symbolise la répression et l'arbitraire de l'ancien régime, est réclamée par les mouvements qui ont initié la révolte du début de l'année. Après avoir promis qu'elle serait abandonnée avant les élections législatives prévues à partir de la fin novembre, l'armée a laissé entendre récemment qu'elle pourrait rester en place jusqu'à son échéance officielle, en juin 2012.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé la semaine dernière le pouvoir égyptien à lever cette loi le plus rapidement possible, sans attendre juin 2012. "C'est une étape importante vers l'état de droit (et) pour créer le contexte d'élections libres et démocratiques. Nous voulons voir cela le plus tôt possible", a-t-elle déclaré.
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