Denis Pietton, ambassadeur de France, lors de son discours inaugural de l’Institut français du Liban dans les jardins de l’Espace des lettres.
Pour fêter l’événement, le jardin de l’Espace des lettres avait revêtu ses habits de lumière. Pour l’occasion, des statues vivantes, de blanc vêtues, balisaient le parcours des invités. Des mages venus d’un pays lointain lançaient des paillettes. Pour sceller un peu plus l’amitié franco-libanaise, c’est le chanteur franco-libanais Ycare qui est venu pousser la chansonnette. « Je ne m’en remets pas d’avoir chanté ici ce soir. J’ai même parlé en libanais », lance-t-il à la sortie de la scène, totalement ému par son heure de concert.
Cette transformation de plusieurs entités francophones en une unique a permis de souligner à quelle point la France est attachée à sa relation privilégiée avec le Liban. L’ambassadeur de France a défini l’Institut français par trois verbes d’action symboliques : « Échanger, apprendre et créer. » Neuf villes (Tripoli, Saïda, Baalbeck, Beyrouth, Jounieh, Tyr, Zahlé, Deir el-Qamar et Nabatiyeh) à travers le pays du Cèdre ont désormais leur Institut français qui « je l’espère permettra à tous les francophones de se retrouver, souligne M. Pietton, et notamment d’attirer les étudiants et les jeunes générations de manière générale ».
Un nouveau site Internet http://www.institutfrancais-liban.com a d’ores et déjà été mis en place pour faciliter l’accès du public à des informations en temps réel. Pour les férus de nouvelles technologies et de sites communautaires, il est désormais possible de suivre l’actualité de l’Institut français du Liban sur Twitter et sur Facebook.
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