"Nous avons dit que cette idée conduit à une impasse parce que le Conseil de sécurité n'acceptera pas de reconnaître l'Etat de Palestine pour la bonne raison que les Américains, qui en sont membres permanents et qui ont un droit de veto, ont a annoncé qu'ils opposeraient leur veto", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, interrogé à New York par la télévision i-Télé.
Dans le même temps, un porte-parole du Quai d'Orsay a indiqué à Paris que la proposition du président français Nicolas Sarkozy de créer un statut intermédiaire d'Etat observateur pour la Palestine à l'ONU était toujours d'actualité, même si Israël y a opposé vendredi une fin de non recevoir.
"Nous avons relevé les réserves israéliennes", mais "il faut agir" car le statu quo est intenable, a déclaré Romain Nadal, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères. "Israël ne peut pas rester immobile", "les propositions (françaises) restent sur la table", a-t-il dit.
Les Palestiniens ont confirmé jeudi soir que le président palestinien, Mahmoud Abbas, remettrait une lettre demandant l'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à 15h35 GMT vendredi, peu avant son discours.
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