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À La Une - Le chiffre de la semaine

111 partis, 187 périodiques et un millier d'ONG... après Ben Ali

La Tunisie démocratique commence à s'épanouir après la chute de son ex-président.

L'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, déchu en janvier dernier. Photo archives/

Cent onze partis politiques, 187 périodiques et un millier d'ONG ont vu le jour en Tunisie depuis la chute du régime répressif de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali en janvier, selon des chiffres communiqués mardi par le ministère de l'Intérieur.
Sur ce total de partis légalisés, une centaine ont été nouvellement crées et d'autres existaient sans légalisation et s'activaient dans la clandestinité, dont le parti islamiste Ennahda, devenu légal en mars dernier.
Sous le régime de Ben Ali, seuls 8 partis politiques étaient autorisés sur la scène politique dominée par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali, officiellement dissous le 9 mars par la justice.
D'autre part, le ministère de l'Intérieur indique avoir rejeté 162 autres demandes de constitution de partis pour "non-respect des conditions fixées par la loi", dont le Hizb Ettahrir de tendance radicale salafiste.
Huit autres dossiers relatifs à des projets de partis sont en cours d'examen, a ajouté le ministère, qui liste par ailleurs 1.366 associations nouvellement agréées, ce qui porte le nombre d'ONG actives à 10.932.
Selon la même source, 187 périodiques ont vu le jour entre quotidiens, hebdomadaires, bi-mensuels, mensuels et revues après avoir obtenu leur récépissé légal de parution. Le dernier né qui a fait son apparition dans les kiosques est "El-Gattous" (Le Chat), premier hebdomadaire satirique édité par Slim Boukhdir, journaliste persécuté et emprisonné sous Ben Ali. Durant les 23 ans de pouvoir de Ben Ali, seuls 10 quotidiens avaient été créés dans le secteur médiatique fortement contrôlé par l'ancien régime.
Cent onze partis politiques, 187 périodiques et un millier d'ONG ont vu le jour en Tunisie depuis la chute du régime répressif de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali en janvier, selon des chiffres communiqués mardi par le ministère de l'Intérieur.Sur ce total de partis légalisés, une centaine ont été nouvellement crées et d'autres existaient sans légalisation et s'activaient dans la clandestinité, dont le parti islamiste Ennahda, devenu légal en mars dernier.Sous le régime de Ben Ali, seuls 8 partis politiques étaient autorisés sur la scène politique dominée par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali, officiellement dissous le 9 mars par la justice.D'autre part, le ministère de l'Intérieur indique avoir rejeté 162 autres demandes de constitution de partis pour "non-respect des conditions...
commentaires (1)

- - On a vu les mêmes épanouissements avec plusieurs partis et périodiques ainsi que plusieurs ONG en Irak , en Egypte , en Afghanistan après le départ de la dictature comme vous dites ! On connaît les résultats ... et on assiste aussi dans d'autres pays candidats au changements qui sont actuellement en ébullition comme des cocottes minutes , prêts à exploser avec leurs nombreux partis et quotidiens et ONG ..!! Et puisque vous parlez de la Tunisie , alors pourquoi vous ne mentionnez pas l'attaque contre l'église , qui a eu lieu en Tunisie par des Tunisiens " libérés " qui l'ont transformés en Mosquée , il y a 5 jours de cela ..!! ?? ou bien cela dérangerai la progression de la démocratie dans la région (...) ! Merci .

JABBOUR André

10 h 58, le 23 septembre 2011

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Commentaires (1)

  • - - On a vu les mêmes épanouissements avec plusieurs partis et périodiques ainsi que plusieurs ONG en Irak , en Egypte , en Afghanistan après le départ de la dictature comme vous dites ! On connaît les résultats ... et on assiste aussi dans d'autres pays candidats au changements qui sont actuellement en ébullition comme des cocottes minutes , prêts à exploser avec leurs nombreux partis et quotidiens et ONG ..!! Et puisque vous parlez de la Tunisie , alors pourquoi vous ne mentionnez pas l'attaque contre l'église , qui a eu lieu en Tunisie par des Tunisiens " libérés " qui l'ont transformés en Mosquée , il y a 5 jours de cela ..!! ?? ou bien cela dérangerai la progression de la démocratie dans la région (...) ! Merci .

    JABBOUR André

    10 h 58, le 23 septembre 2011

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