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À La Une - Nasa

Aujourd'hui, la Terre a rendez-vous avec un satellite

"Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l'heure et de la zone de retour dans l'atmosphère avec plus de précision".

L'UARS est le plus gros satellite de la Nasa à retomber dans l'atmosphère depuis trois décennies. Photo Nasa/

Un satellite américain de la taille d'un petit bus doit retomber sur Terre vendredi, mais sa trajectoire précise n'est toujours pas connue. Seule précision : selon la Nasa, l'Amérique du Nord devrait être épargnée.
De manière générale, l'agence spatiale américaine se veut rassurante. Elle répète que le risque "est extrêmement faible" qu'un humain sur les quelque sept milliards qui peuplent la Terre soit touché par un des 26 morceaux du satellite qui devraient survivre à la rentrée dans l'atmosphère. Il y a une chance sur 3.200 que quelqu'un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ces débris -ce qui, sur une planète dont 90% de la surface est inhabitée, revient à une probabilité de 0,03%. La Nasa rappelle qu'en cinquante ans d'exploration spatiale personne n'a jamais été blessé par un débris orbital retombé sur Terre.


"La rentrée dans l'atmosphère du satellite hors d'usage de 6,3 tonnes est attendue le 23 septembre entre 16h00 et 22h00 GMT", a indiqué la Nasa dans un bulletin publié jeudi. "Il est encore trop tôt pour faire une prédiction de l'heure et de la zone de retour dans l'atmosphère avec plus de précision", ajoute l'agence, qui promettait des prévisions plus affinées dans les 24 heures suivantes.

 

 

La protection civile italienne a demandé, vendredi, aux habitants du nord du pays de rester chez eux en raison des risques liés à la chute du satellite américain. "Sur la base des indications et des estimations fournies par le Comité technique scientifique" la Protection civile indique que "la probabilité qu'un ou plusieurs fragments du satellite puissent tomber sur le territoire italien a augmenté à 1,5%" alors qu'elle était de 0,6% jeudi soir. Les régions potentiellement à risque sont celles du nord du pays, le Piémont, la Lombardie, le Val D'Aoste, la Ligurie, le Trentin-Haut Adige, la Vénétie et la partie ouest de l'Emilie-Romagne, selon la protection civile.

Les autorités recommandent aux habitants des régions concernées de ne pas rester à l'extérieur. Dans les bâtiments, ils devraient plutôt rester dans les étages les moins élevés et de préférence près des murs porteurs. Elles rappellent que les éventuels fragments du satellite ne seront pas visibles pendant la chute et soulignent qu'ils peuvent libérer des gaz toxiques, demandant aux personnes de ne pas s'en rapprocher "à moins de 20 mètres".


La plus grande partie du satellite, nommé "Upper Atmosphere Research Satellite" (UARS), devrait brûler en rentrant à grande vitesse dans les couches denses de l'atmosphère terrestre. Parmi les éléments du satellite qui survivront probablement à cette étape et dont le poids varie d'un à 158 kg, la Nasa mentionne des réservoirs à carburant en titane totalement vide et des batteries en acier inoxydable. Cette pluie de débris métalliques se produira quelque part entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud.
Le ministère américain de la Défense suit de près la trajectoire du satellite et en informe toutes les agences fédérales concernées.


L'UARS est le plus gros satellite de la Nasa à retomber dans l'atmosphère depuis trois décennies et la chute de Skylab dans l'Ouest de l'Australie en 1979. Le plus gros engin spatial à être retombé sur Terre est la station spatiale soviétique Salyut 7 dont les débris ont arrosé une ville d'Argentine en 1991, sans faire de victime.

Selon les experts des débris orbitaux, des objets d'une taille comparable à ceux de l'UARS retombent vers la Terre environ une fois par an. En cas de blessure ou de dommage causé par la chute d'un débris de l'UARS, les Etats-Unis verseraient des compensations aux victimes en vertu d'une convention internationale conclue en 1972. Les Etats-Unis ont signé cette convention avec 79 autres pays.
L'UARS a été mis sur orbite en 1991 par la navette Discovery pour étudier la haute atmosphère et a achevé sa mission en 2005 après avoir épuisé son carburant.


Un satellite américain de la taille d'un petit bus doit retomber sur Terre vendredi, mais sa trajectoire précise n'est toujours pas connue. Seule précision : selon la Nasa, l'Amérique du Nord devrait être épargnée.De manière générale, l'agence spatiale américaine se veut rassurante. Elle répète que le risque "est extrêmement faible" qu'un humain sur les quelque sept milliards qui peuplent la Terre soit touché par un des 26 morceaux du satellite qui devraient survivre à la rentrée dans l'atmosphère. Il y a une chance sur 3.200 que quelqu'un, quelque part dans le monde, soit frappé par un de ces débris -ce qui, sur une planète dont 90% de la surface est inhabitée, revient à une probabilité de 0,03%. La Nasa rappelle qu'en cinquante ans d'exploration spatiale personne n'a jamais été blessé par un débris orbital...
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